Non, Apple n'a pas le monopôle de l'utilisation du mot "Appstore". L'américain Amazon a ouvert il y a à peine plus d'un an un magasin d'applications mobiles sous cette dénomination, et celui-ci perdurera. La marque à la pomme, coutumière des actions en justice pour protéger ses concepts marketing et de conception de produits, avait porté plainte auprès d'un tribunal américain pour publicité mensongère et violation de la marque. Mais celle-ci a été rejetée mercredi 2 janvier : "Apple n'a pas réussi à établir qu'Amazon avait fait de fausses descriptions qui ont effectivement trompé ou eu tendance à tromper un segment important de son public", a indiqué la juge Phyllis Hamilton lors de la communication de sa décision.

Apple essait toujours de breveter le nom "App Store"

Apple avait lancé en 2008 son "App Store", où sont disponibles ses applications, de petits logiciels pour ses téléphones iPhone, ses tablettes iPad et ses baladeurs iPod touch. De son coté, Amazon vend des applications adaptées à sa tablette Kindle Fire et aux engins mobiles opérant avec le système d'exploitation de Google, Android, dans son propre "Appstore".

Les autorités américaines sont toujours en train d'examiner une demande d'Apple pour faire breveter le nom "App Store" afin d'en obtenir l'usage exclusif. Le géant des logiciels Microsoft s'est notamment opposé à cette demande. La bataille juridique ne s'annonce donc pas gagnée. Autre terrain compromis: l'iPhone au Brésil. L'entreprise Gradiente S.A. est parvenue à devancer Apple, et a déposé la marque "iPhone" dès 2000. Elle a ainsi obtenu le droit exclusif d'utiliser la marque iPhone au Brésil jusqu'en 2018. Gradiente commercialise  donc légalement des téléphones portables équipés du système Android sous ce nom.

Début novembre, Apple avait en revanche réussi à obtenir un brevet de conception sur les coins arrondis.

Avec AFP

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