De minuscules batteries fabriquées avec de l'encre et une imprimante 3D

Un groupe de scientifiques de l'université d'Harvard mené par Jennifer Lewis a créé un système d'encre pour imprimer des batteries minuscules. Même si cette invention est encore en phase de test, elle pourrait servir dans le milieu médical et industriel d'après Wired.
Face aux critiques, Jennifer répond que ce système pourra dans quelques années servir dans le milieu médical ou à imprimer des électrodes et des antennes sur de petites surfaces.

A l'origine de ce projet étonnant : Jennifer Lewis, une professeure de l'Université d'Harvard. Cette scientifique à la tête du "Lewis Lab" a passé les vingt dernières années à concevoir de très petites batteries au moyen d'une imprimante 3D et d'une d'encre très particulière. Il ne s'agit encore que de tests mais cette technique innovante pourrait à l'avenir servir à fabriquer d'autres types de produits.

Le concept? Une fois mise sous haute pression, l'encre qui était solide au départ devient liquide et coule dans une seringue dédiée à cet effet. Ensuite, elle se solidifie à nouveau et forme la cathode qui fait passer le courant électrique.

Cette technique propose de cette manière un gain de place contrairement aux objets industriels qui possèdent des batteries solides. À noter que cette encre, encore utilisée seulement pour imprimer ces batteries "li-on", ne dégrade pas les matières plastiques. L'équipe de scientifique vient d'en créer une série de la taille d'un millimètre carrée.

Une invention bientôt disponible sur le marché ?

Devant cette promesse technologique, Jennifier Lewis fait la promotion de son invention dans le milieu scientifique et a déposé 8 brevets. Mais une question demeure : que peut apporter cette invention par rapport aux procédés pratiqués par l'industrie ? Car il existe déjà des produits sur le marché qui n'utilisent pas cette méthode mais qui prennent relativement peu de place, à l'image des mobiles et ordinateurs portables d'Apple.

Face aux critiques, Jennifer répond que ce système pourra dans quelques années servir dans le milieu médical ou à imprimer des électrodes et des antennes sur de petites surfaces. Reste encore à répondre au problème du changement de batterie. Mais pour l'instant, la professeur réfléchit à monétiser son invention.

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Commentaires 2
à écrit le 16/01/2014 à 17:21
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on dit , avec les pattes de grenouilles ,,, ils donnent aussi de l'électricité, il en faut pas de grenouilles pour éclairer un lampe de 20Wtts

à écrit le 27/12/2013 à 22:24
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Face au concret un chercheur répond par le conditionnel car il n' aucune idée de la viabilité économique de ses travaux. Pour l'heure le chercheur, cherche à financer ses travaux... par le buzz médiatique.

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