HP sort indemne d'une enquête sur le rachat d'Autonomy

Hewlett-Packard et les avocats représentant une partie de ses actionnaires ont conclu un accord de règlement amiable du contentieux lié à l'acquisition de la société britannique de logiciels Autonomy.
Des enquêtes des autorités sont toujours en cours aux États-Unis et en Angleterre sur cette acquisition. (Photo : Reuters)

La direction de HP a été blanchie à l'issue d'une enquête indépendante ouverte à l'initiative d'actionnaires en colère après les énormes pertes subies par le groupe informatique américain lors de l'acquisition de la société britannique Autonomy pour plus de 10 milliards de dollars.

En revanche, HP et deux des cabinets d'avocats menant les poursuites contre lui ont trouvé qu'il y avait lieu d'attaquer l'ancien directeur général d'Autonomy, Michael Lynch, et son ex-directeur financier Sushovan Hussain, "parmi d'autres".

Le groupe américain s'engage à tirer les leçons du scandale en mettant en place des procédures garantissant qu'une telle mésaventure ne se reproduise pas.

Accusations de sur-évaluation

Le scandale remonte à la fin 2011 lorsque HP avait lancé une offre publique d'achat à 10,24 milliards de dollars sur la société britannique. Mais, moins d'un an plus tard, lors de la publication de ses résultats annuels en novembre 2012, le groupe américain avait accusé sa nouvelle filiale d'avoir gonflé sciemment ses comptes avant l'opération.

HP justifiait ainsi l'essentiel d'une charge exceptionnelle de 8,8 milliards de dollars passés dans ses comptes pour couvrir des pertes de valeurs dans les activités de logiciels.

Des enquêtes toujours en cours

L'un des cabinets d'avocat représentant les plaignants, Johnson and Weaver, s'était demandé fin 2012 si HP n'essayait pas de se faire passer pour "une victime de fraude afin de détourner les critiques sur son propre échec à faire un examen correct avant d'acheter Autonomy".


Les Britanniques ouvrent une enquête sur le rachat d'Autonomy par HP via Euronews.

 

Des enquêtes des autorités sont par ailleurs en cours aux États-Unis et en Angleterre sur cette acquisition. Le gendarme boursier américain (SEC), l'office britannique de lutte contre la délinquance financière (SFO) et l'autorité britannique de supervision des auditeurs et des comptables (Financial Reporting Council) poursuivent leurs investigations.

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