"C'est la première fois qu'un pays est confronté à une vague aussi importante de cybercontestation."

Le vice-amiral Arnaud Coustillière, officier-général de la cyberdéfense, a estimé jeudi 15 janvier à 19 000  le nombre de sites visés par des cyberattaques, après les attentats contre Charlie Hebdo et la fusillade à Montrouge. Du "jamais vu" pour le militaire.

Une dizaine d'attaques contre la Défense

"Toutes les activités du secteur français auraient été victimes d'attaques simples", notamment des défacements (modification de la page d'accueil), a-t-il précisé.

Les responsables de ces attaques seraient des groupes plus ou moins structurés "dont les noms sont connus, et des groupes de hackers islamistes bien connus qui eux ont des capacités plus importantes et sont derrière les dénis de services (attaques qui consistent à saturer un site internet en le soumettant à un nombre excessif de requêtes, ndlr)".

Sur les 19.000 attaques, une dizaine ont visé spécifiquement la Défense, selon l'état-major des armées qui a depuis mardi mis en place une cellule de veille 24h/24 pour surveiller ce qui relève du ministère.