"Cyber-attaques" : un rapport américain pointe des responsabilités chinoises

Un rapport publié ce mercredi par la société McAfee indique que plusieurs groupes américains de défense ainsi que l'ONU ont été les cibles de "cyber-espionnage" pendant plusieurs années. Les "hackers" chinois seraient les auteurs de ces "cyber-attaques".
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Pendant plusieurs années, le système informatique du secrétariat de l'ONU, le gouvernement de Taiwan, d'Inde, de Corée du Sud, du Vietnam et du Canada, un laboratoire du département américain de l'Energie ainsi que soixante-dix autres grands groupes américains de défense ont fait l'objet d'un gigantesque espionnage informatique, selon un document de la firme de sécurité McAfee. Le Washington Post rapporte que, selon les analystes de la société, ces intrusions proviendraient de Chine.

Les "hackers" étaient à la recherche de données sensibles, comme des informations sur les communications satellitaires ou encore le système de défense  américain, durant plusieurs années, précise le rapport. Les équipes d'enquête n'ont pas déterminé le sort des données ainsi piratées. "Cependant, même si une fraction seulement d'entre elles est utilisée pour concevoir des produits plus compétitifs ou battre un concurrent dans une négociation clef, cette perte représente une menace économique massive."

Les experts ont été surpris par l'audace des "hackers"

Dans le cas des Nations unies, les pirates informatiques se sont introduits sur le réseau du Secrétariat de l'Onu à Genève dès 2008, et leur présence n'a été décelée que près de deux ans plus tard.

"Même nous, nous avons été surpris par la gigantesque diversité des organisations visées et pris de court par l'audace des auteurs", a déclaré Dmitri Alperovitch, vice-président de McAfee pour les recherches sur la menace informatique.

McAfee prend tout de même un soin particulier à ne pas nommer explicitement les espions informatiques chinois. Ce qui incriminerait Pékin dans cette affaire d'espionnage, serait, toujours selon les experts de la firme, de nombreuses cibles qui avaient vraisemblablement un lien avec Taiwan et le Comité olympique international durant les mois précédant les jeux olympiques de Pékin en 2008.

 

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