Peek, la surveillance du champ sur la tablette

Par Pascale Paoli-Lebailly, à Rennes  |   |  258  mots
(Crédits : DR)
[Serie] Au Salon international de l'agriculture, toutes ne sont pas présentes, mais quelque initiatives, sélectionnées dans tout l'Hexagone par les correspondants de La Tribune, démontrent que la scène AgTech est très dynamique, avec des ambitions à l'international. Aujourd'hui, Copeeks

En février, Copeeks, déjà lauréate du concours Start West 2017 et du prix développement startup aux Végépolys 2017, a reçu à Brest le premier prix du trophée des idées neuves. Son innovation : un boîtier connecté baptisé Peek, destiné aux coopératives agricoles, aux producteurs, aux semenciers ou aux fournisseurs d'engrais.

Équipé d'un capteur photo et vidéo en haute définition, il permet à l'agriculteur un suivi à distance des parcelles végétales, mais aussi de ses bâtiments d'élevage. Grâce à ses capteurs d'environnement, capables de mesurer la température, le taux d'humidité ou la pression atmosphérique, Peek surveille les productions : l'agriculteur ou l'éleveur est ainsi à même de constater facilement depuis son smartphone ou sa tablette l'apparition d'une maladie sur une feuille ou un comportement animal anormal.

« Il peut aussi partager les informations collectées via une plateforme collaborative sécurisée accessible en ligne, déceler d'éventuels problèmes et intervenir, le cas échéant », fait valoir la jeune pousse dirigée par Gwenaël Le Lay, ancien ingénieur chez Orange.

Incubée au sein de la technopole Anticipa, à Lannion, et accompagnée par la French Tech Brest+, Copeeks a installé une trentaine de boîtiers sur des exploitations en France. L'entreprise prévoit d'industrialiser sa production, d'améliorer l'autonomie de ses boîtiers et d'enrichir sa technologie avec l'intégration de conseils, de prévisions météo... Une levée de fonds est en cours pour accélérer ce déploiement.