Facebook se hisse dans le top 10 des valeurs high tech

Par Delphine Cuny  |   |  337  mots
Scène de liesse ce vendredi sur le campus de Facebook, à Menlo Park, en Californie, lors de la cérémonie d'introduction au Nasdaq. DR.
A plus de 100 milliards de dollars de capitalisation boursière, le réseau social se hisse d'emblée parmi les dix premières valeurs high tech américaines, devant Amazon par exemple.

Au-delà de sa première séance en dents de scie, l?introduction en Bourse de Facebook, la plus importante jamais réalisée, en termes de capitaux levés, par une société technologique et la troisième de l'histoire boursière américain, bouleverse la hiérarchie des valeurs high tech. A plus de 100 milliards de dollars de capitalisation boursière, la société de huit ans d?existence s?inscrit d?emblée dans le top 10 du gratin de la « techno » au sens large, par exemple devant le géant de la vente en ligne et des services Web Amazon.com (98 milliards de dollars) ou l?empire du divertissement Disney (78 milliards). Si l'on regarde l'ensemble des secteurs sur le S&P500, Facebook entre à la 22e ou 23e place, au coude à coude avec PepsiCo. 

Facebook pèse cinq fois plus que Yahoo
La société de Mark Zuckerberg rejoint le club très fermé des capitalisations à douze chiffres comme la stratosphérique Apple (503 milliards), le mastodonte des logiciels, et son actionnaire minoritaire, Microsoft (248 milliards), la vénérable Big Blue (IBM à 227 milliards), le colosse de la recherche sur Internet Google (203 milliards), les deux poids lourds des télécoms AT&T et Verizon (195 et 117 milliards respectivement), celui des processeurs Intel (132 milliards) et l?éditeur de logiciels Oracle (128 milliards). Sur la base de son prix d?introduction à 38 dollars, sans préjuger du cours de clôture de sa première séance, Facebook pèse deux fois plus que le leader des enchères en ligne eBay (50 milliards) ou que HP, le numéro un mondial des PC (42 milliards), quatre fois plus que Dell (26 milliards) ou dans un métier plus proche de lui, cinq fois plus que Yahoo (19 milliards). Facebook perd quelques places au classement si l?on y ajoute des champions étrangers comme le sud-coréen Samsung (146 milliards) ou l?opérateur China Mobile (211 milliards). Il reste à voir combien de temps le nouveau venu parviendra à se maintenir dans ce club des élites.