LinkedIn muscle ses contenus en s'offrant Pulse, le chouchou de Steve Jobs

Le réseau social professionnel LinkedIn confirme ce vendredi l'achat de Pulse, un agrégateur d'articles d'information pour mobiles et tablettes.
Copyright Reuters

Steve Jobs trouvait cette application "merveilleuse". Le réseau social professionnel LinkedIn se l'est offerte. Confirmant ainsi des rumeurs, le groupe américain a annoncé ce vendredi l'acquisition de Pulse, un agrégateur de flux d'informations. Montant de l'opération : 90 millions de dollars (68 millions d'euros). La transaction, qui devrait se clore au deuxième trimestre 2013, s'opère à hauteur de 90% en actions et le reste en cash. Fondée en 2010 par deux diplômés de Stanford, Akshay Kothari et Ankit Gupta, Pulse propose de faire son choix parmi ses médias préférés pour recevoir sur son mobile ou sa tablette des liens menant vers les derniers articles publiés, à l'instar de Flipboard.

La stratégie du contenu

Le rachat de cette start-up s'inscrit dans une stratégie visant la croissance de l'offre éditoriale de LinkedIn. "Notre vision pour le contenu, c'est que LinkedIn sera la plateforme de publication professionnelle décisive", déclare ainsi Deep Nishar, responsable des produits au sein du groupe américain, cité dans un communiqué. Ce dernier pointe également l' "écosystème d'offres de contenu en développement", déjà présent chez LinkedIn. En revanche, LinkedIn avait perdu l'apport des tweets de ses membres automatiquement publiés sur son site lorsque Twitter n'avait pas reconduit leur partenariat l'an dernier.

Enrichir l'offre éditoriale

Un mouvement qu'avait évoqué la directrice marketing en Europe du groupe américain dans une interview à la Tribune fin mars. "Nous enrichissons très fréquemment le service, notamment avec une offre éditoriale", rappelait-elle. LinkedIn met par exemple en avant des contenus sélectionnés par des personnes dites "influentes" comme le patron de Virgin, Richard Branson. L'idée étant bien sûr d'attirer davantage d'internautes sur la plateforme qui compterait 200 millions de membres selon l'entreprise.

>> "LinkedIn veut agrandir sa base d'utilisateurs pour mieux la monétiser"

Sujets les + lus

|

Sujets les + commentés

Commentaires 4
à écrit le 12/04/2013 à 13:47
Signaler
Ou la société virtuelle qui nous dirige vers l'abîme. Ces réseaux auraient pu être extrêmement positifs pour l'emploi et le business. C'est tout l'inverse dans les faits...???

à écrit le 12/04/2013 à 12:51
Signaler
J'ai quitté ce "réseau" qui a la désagréable habitude de pomper votre carnet d'adresses pour envoyer à chacun une "demande" : "John vous propose de rejoindre son réseau sur linkedin". Et chaque fois que je maile, mécontent, à l'envoyeur, la réponse e...

à écrit le 12/04/2013 à 12:44
Signaler
Quelqu'un a t'il déjà réalisé du business avec ce type de réseaux ? J'ai le sentiment qu'il s'agit surtout de communications de profils ne débouchant jamais sur rien de concret et de pragmatique ?

le 12/04/2013 à 17:19
Signaler
Oui, dans le domaine du commerce il est tout à fait possible de sourcer des fournisseurs et/ou des produits issus du marché gris. C'est également un très bon moyen pour ouvrir des partenariats. L'avantage de Linkedin, c'est surtout la possibilité d'a...

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.