Facebook peut-il perdre 80% de ses "amis" ? Des chercheurs le pensent

Une étude de l’université de Princeton prévoit un affaissement du nombre d’utilisateurs de Facebook, similaire à celui de MySpace, en comparant la propagation du réseau social à celle d'un virus.
Laszlo Perelstein
Omniprésent actuellement, le réseau social pourrait être amené à disparaître à l'horizon 2017 selon une étude de l'Université de Princeton

Facebook va-t-il subir un effondrement de son nombre d'utilisateurs ? John Cannarella et Joshua Spechler, chercheurs au Département de l'ingénierie mécanique et spatiale de l'Université de Princeton, estiment que d'ici à 2017, il ne pourrait rester plus que 20% des utilisateurs du réseau social.

Les chercheurs ont comparé le développement du réseau social et son adoption par les masses à celui de la propagation des maladies virales.

"Nous utilisons les modèles épidémiologiques pour expliquer l'adoption et l'abandon des réseaux sociaux en ligne (OSN), où l'adoption est l'analogie de l'infection et l'abandon celle du rétablissement."

L'équipe a donc supposé que les réseaux sociaux en ligne connaissaient un pic d'utilisateurs avant de décroître progressivement. Une hypothèse qu'ils ont pu vérifier avec MySpace. L'ancien réseau social, qui a touché énormément de personnes avant de sombrer progressivement dans l'oubli, est un bon exemple du cycle de vie des réseaux sociaux en ligne.

Les données disponibles sur Google Trends (un outil de Google qui analyse les tendances des recherches) avec le mot clé «MySpace» permettent effectivement d'observer un pic aux alentours de 2008 avant un déclin constant.

MySpace sur Google Trends

Capture d'écran des tendances Google avec une recherche sur le mot-clé "MySpace". 

Une analyse des données Google Trends sur Facebook permet de voir que le réseau social de Mark Zuckerberg suit une courbe de recherches Google fortement similaire à celle de MySpace, conduisant les universitaires de Princeton a pensé que Facebook a atteint son pic et commence un inévitable déclin.

Conclusions hâtives mais constat réel

Le site Vocativ met toutefois en garde contre les conclusions de cette étude. Même si ses auteurs viennent de la prestigieuse université de Princeton et qu'ils se sont visiblement documentés sur le sujet, ils appartiennent à un département (ingénierie spatiale) qui n'a pas vraiment de rapport avec les réseaux sociaux. Une mise en garde d'autant plus importante que le site ne pratique pas l'évaluation par les pairs, permettant d'éviter les conclusions hâtives.

Même si Facebook continue sa croissance et a atteint au troisième trimestre 2013 près de 1,2 milliards d'utilisateurs, le réseau social subit un vieillissement de sa population et un rejet de la part des adolescents.

Une étude démographique récente sur les utilisateurs américains rapportée par le site iStrategyLabs montre ainsi que les jeunes de 13 à 17 ans ne composent désormais plus que 5,4% de la population du site de Mark Zuckerberg, contre 8,9% en 2011. À tel point que la moyenne d'âge des membres est désormais plus proches de la catégorie 35-54 ans.

Laszlo Perelstein

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Commentaires 11
à écrit le 25/01/2014 à 19:09
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La comparaison avec my Space ne tient pas la route car ce réseau social était très lent,instable,compliqué,et surtout ne se basait pas sur des vrai rapports humain...car trop de pseudo artiste y avait fait des comptes improbables.

à écrit le 24/01/2014 à 0:32
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Quid des faux profils?

à écrit le 22/01/2014 à 17:44
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Maintenant que les parents et grands-parents sont sur Facebook, les jeunes vont voir ailleurs. Rien d'étonnant!

à écrit le 22/01/2014 à 15:40
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ces réseaux étant contrôlé par la NSA qui espionne tout le monde, c'est dangereux de rester dessus, car toute votre vie privée peut se retrouver un jour dans le public, ou sur le bureau de votre DRH, ou Dieu sait où... Sans parler des entreprises qui...

le 22/01/2014 à 17:15
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c'est ridicule, tu es ministre ? chef d'état ? à la tête du grande entreprise ? tes contenus sont à ce point là confidentiels...la majorité des gens sont comme moi et n'ont rien à cacher, et d'ailleurs n'intéressent pas la NSA.

à écrit le 22/01/2014 à 15:12
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C'est normal que les choses changent les gens commencent à découvrir la face sombre de facebook et tous les dangers que cela comporte

à écrit le 22/01/2014 à 14:48
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On parle de propagation virale ; on pourrait aussi qualifier ce phénomène de parasitaire tellement ces sociétés se gavent de nos données personnelles, voire intimes. Pour ma part, je suis resté au large de Myspace, et je n'ai ni compte facebook ni c...

à écrit le 22/01/2014 à 13:33
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si on va sur google trend et qu on tape "facebook", on voit bien que Facebook est au debut du declin, mais peut etre aussi sur le point d entamer un rebond... Objectivement on ne peut pas vraiment conclure, car ca ressemble quand meme a un historiqu...

à écrit le 22/01/2014 à 13:28
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Bah, qu'est-ce qu'on va devenir... ?... !

à écrit le 22/01/2014 à 13:24
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Facebook demande pour authentifier son identité le numéro de téléphone. Et pourquoi pas le numéro de carte bleue. De plus en plus de gens comprennent que facebook est un outil de la cia pour surveiller le monde entier à peu de frais, et facilement.

le 22/01/2014 à 13:43
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Et s'il n'y avait que le CIA...

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