
Amazon rentrerait-il enfin dans le rang? Le numéro un mondial du commerce électronique, membre des fameux "GAFA" (Google, Apple, Facebook, Amazon), qui sont régulièrement accusés de se soustraire à leurs obligations fiscales via des ruses légales, vient d'annoncer la réorganisation de ses pratiques en Europe.
La direction d'Amazon a confirmé ce mardi "revoir la structure" de son activité autour des branches locales d'Amazon EU. Jusqu'à présent, le groupe créé par Jeff Bezos concentrait l'ensemble de son activité au Luxembourg, où la fiscalité est très avantageuse. Il ne payait que la TVA dans les pays où il percevait des revenus, mais pas les taxes relatives aux sociétés.
Depuis le 1er mai, le groupe américain assume ses obligations fiscales dans chaque pays où il a une branche. C'est-à-dire, pour l'instant, en Allemagne, au Royaume-Uni, en Italie et en Espagne. Le journal allemand Süddeutsche Zeitung a révélé lundi qu'Amazon a commencé à payer des impôts sur ses bénéfices réalisés en Allemagne, son plus gros marché en Europe avec 11 milliards d'euros de ventes engrangées en 2014.
Une branche en France ?
Le groupe américain a également confié aux Echos que ce schéma va aussi s'appliquer en France. "Nous travaillons à l'ouverture d'une branche en France", précise le groupe.
Cette réorganisation, en plus de faire entrer des ressources fiscales dans les caisses des Etats concernés, va enfin permettre de savoir précisément quel volume de chiffres d'affaires Amazon réalise dans chaque pays. Des données qu'Amazon avait toujours refusé de révéler. Des estimations font état d'1,5 milliard d'euros de chiffres d'affaires en France.
Pressions de l'Union Européenne
Amazon a assuré que ce changement fiscal n'était en rien lié aux critiques émises sur ses pratiques par l'Union européenne.
"Nous examinons nos structures régulièrement afin de nous assurer que nous pouvons servir nos clients aussi bien que possible", a expliqué le porte-parole du groupe dans un communiqué.
Pourtant, la société américaine fait partie des grandes entreprises dans le collimateur de Bruxelles. La Commission européenne a lancé en octobre dernier l'ouverture d'une enquête approfondie sur l'imposition de certaines multinationales. La commissaire européenne à la Concurrence, Margrethe Vestagera, décortique les accords fiscaux conclus notamment par Apple en Irlande, Starbucks aux Pays-Bas et Fiat au Luxembourg.
340 multinationales pratiquent le "tax ruling"
Bruxelles veut prouver que les autorités du Grand-Duché avantagent Amazon en lui permettant certaines pratiques fiscales comme le "tax ruling". Il s'agit d'un dispositif -légal-qui autorise une entreprise à demander à l'avance comment sa situation fiscale sera traitée. Ce qui lui permet ensuite, grâce à des calculs d'apothicaires, de répartir au mieux ses profits et ses coûts entre ses filiales afin de payer le moins d'impôts possible.
Amazon n'est pas la seule entreprise à pratiquer ce type d'optimisation fiscale. Loin de là. L'an dernier, le Luxembourg s'est retrouvé sous le feu des critiques après les révélations du "Lux Leaks". Un consortium de journalistes d'investigation répartis dans 40 pays avait révélé les accords fiscaux secrets passés entre le Grand Duché et 340 multinationales.
Je vous souhaite de ne pas avoir besoin ni de l'hôpital, ni des routes, ni des routes : Les banques qui dirigent le regard vers les fonctionnaires et dépenses publiques apportent tellement plus depuis qu'elles ont récupérées il y a 200 ans la planche à billet.
Maligne ces banques... Elles ont créé des bulles immobilières pour donner l'idée à quelques pèlerins qu'ils appartenaient à la grande famille des usuriers... Ces braves crachent désormais sur les taxes frappant leur enrichissement sans cause quand leurs biens ne vaudraient pas un clou sans les transports, les écoles et les infrastructures publiques : Pitoyable.
vous payez 10% de la marge brute d'exploitation en impots.
Il n'y a aucune ristourne, aucune subvention, aucune niche, aucune incitation, il n'y a rien d'autre qu'une multiplication par 0.1 à faire. Le bénéfice ne peut pas être consolidé sur un groupe.
Les salariés, aussi. 10% de leurs revenus.
Les épargnants, aussi, 10% .
L'état aussi, 10% des ses revenus autres que les taxes/impots.
Les élus, aussi, 10% .
Je crois que les "cas particuliers" arrangent bien ceux qui sont au pouvoir.
C'est pour ca que vous ne faites pas de politique, et moi non plus!
Parce que cette recette, on pourrait l'appliquer dans tout!
les retraites public/prive,
l'egalite hommes-femmes,
la laicite,
l'harmonisation europeenne,
etc....
Mais pourquoi faire simple quand on peut compliquer...
Les "yakafaukon" pullulent avec des recettes formidables que personne au monde n'a eu l'intelligence de comprendre et d'appliquer.
Des génies incompris, surement !
Les fiscalistes sont souvent les juristes les mieux payés dans les GE. Ils sont payés très cher pour faire de l'optimisation fiscale et y réussissent très bien et, tout d'un coup, leurs employeurs se font taper sur les doigts ? Quelle mauvaise foi !
C'est comme les pots-de-vin payés pour obtenir des marchés à l'étranger qui ont toujours été déductibles des bénéfices, donc connus du fisc et qui, maintenant, sont mal vus.
Qui eut dit qu'au 3ième millénaire à l'ère des NTIC, où tout se sait, il est encore possible de jouer "les vierges effarouchées", qui ne savaient pas ce qui s'est toujours fait, sans être caché.
elles ont encore des armées d'avocats fiscalistes, ce ne sera pas pour demain l'égalité de traitement.
Personne et surtout pas les droites libérales du PPE n'ont trouvé à redire de cette nomination, l'intéressé lui-même ne voyant pas le conflit d'intérêt.
Anti-démocratique, l'UE est aussi gouvernée par des mafieux.
Quand pourra on s'offrir des produits d'un autre pays d'Europe au prix qu'il pratique chez lui? Le libre échange tant promis...
tout ça parce que d'autres sociétés , du livre et autres n'ont pas su s'adapter au web et sont restés assis sur leurs chaises vivant sur leurs acquis sans plus .
c'est le consommateur qui sera perdant faut pas se leurrer , moi j'achète des produits chez Amazon et autres sociétés à l'étranger car que je ne les trouve pas en magasin ou bien souvent 10 fois plus cher que le prix" normal".
je peux donner des détails si besoin .
Dernière histoire en date, les livreurs amazon en métro... c'est sûr quand on peut utiliser le service du metro subventionné à 75 % par les impôts qu'on ne paient pas c'est mieux ! et après on veut faire croire que l'on est compétitif !!!?
Vous pouvez donner des "détails si besoin", vous ne me ferez pas croire aux vertues de cette société (à laquelle, vous vous en doutez, je ne donne pas un centime de mes économies...)