Les opérateurs s’engagent à en finir avec les zones blanches

Par latribune.fr  |   |  279  mots
L'Arcep, le gendarme des télécoms, disposera de sanctions si les engagements ne sont pas respectés.
Orange, Numericable-SFR, Bouygues Telecom et Free se sont engagés à couvrir en 2G et en 3G les territoires qui n’y ont pas encore accès d’ici la mi-2017.

Le gouvernement avait tapé du poing sur la table. Et il a vraisemblablement été entendu. Ce jeudi, les quatre principaux opérateurs de télécommunications (Orange, Numericable-SFR, Bouygues Telecom et Free) ont signé un accord sur les zones blanches, a annoncé le ministère de l'Economie dans un communiqué. Concrètement, les acteurs se sont engagés à couvrir en 2G les 160 communes françaises qui en sont encore dépourvues d'ici à la fin 2016. Et d'ici la mi-2017, ils devront fournir en 3G les 2.200 bourgs qui n'y ont pas accès.

Bercy précise que des sanctions seront appliquées si les délais ne sont pas respectés. C'est l'Arcep, le gendarme des télécoms, qui disposera de ce pouvoir « en cas de non-respect des objectifs par les opérateurs », précise le ministère. En outre, un guichet va voir le jour au sein de l'Agence du numérique, afin d'identifier 800 sites prioritaires, à l'écart des centres-bourgs, qui ne sont actuellement pas couverts.

Amélioration de la diffusion

De plus, Bercy a demandé aux opérateurs des propositions communes afin de faciliter la diffusion, à l'ensemble des clients qui le souhaitent, d'équipements permettant d'apporter une couverture à l'intérieur des logements ou d'améliorer la réception. Dans le communiqué, Emmanuel Macron juge que l'accord constitue « une étape importante », qui va permettre « de traduire en actes les objectifs fixés en mars par le Premier ministre ».

Ce mois-là, Manuel Valls avait présenté une batterie de mesures visant à améliorer la vie dans les campagnes. Il s'était alors engagé à mettre un terme aux zones blanches avant la fin 2016, quitte à contraindre les opérateurs par la loi.