Vente de France Télévisions Publicité : mise en garde de Stéphane Courbit

Par latribune.fr  |   |  256  mots
(Crédits : Photo Reuters)
Sans décision sur l'avenir de France Télévisions Publicité, un plan social, déjà approuvé par le conseil d'administration de France Télévisions, devra être mis en oeuvre avec plus de 150 licenciements".

Stéphane Courbit, PDG de Lov Group, en négociations exclusives pour le rachat de France Télévisions Publicité lance une mise en garde dans le Journal du Dimanche sur les lenteurs du processus de cession voire les risques de le voir remis en cause.

"Tout ce temps perdu est un problème et les dégâts risquent d'être irrémédiables. Sans changement de la loi (sur la suppression de la publicité pour le groupe public, NDLR) et sans décision sur l'avenir de France Télévisions Publicité, un plan social, déjà approuvé par le conseil d'administration de France Télévisions, devra être mis en oeuvre avec plus de 150 licenciements".

La semaine dernière, le ministre de la Culture et de la Communication Frédéric Mitterrand a jeté un pavé dans la mare en estimant  que la vente posait un problème "déontologique", ces acquéreurs étant "juge et partie" (Lov est aussi producteur et s'est associé à ce rachat avec le géant rançais de la publicité Publicis). Un argument déjà avancé depuis février et l'annonce de l'issue de l'appel d'offres par plusieurs observateurs.

"Je ne comprends pas. Alors que tout le monde a convenu qu'aucun conflit d'intérêts ne pouvait exister sur le plan juridique, pourquoi découvre-t-on après plus de six mois de négociations que Publicis est un groupe de publicité et que Lov Group est actionnaire à hauteur de 32% d'une société de production internationale ?" s'interroge Stéphane Courbit.