Stéphane Richard : "Pas d’augmentation de prix" en cas de mariage avec Bouygues Telecom

Par latribune.fr  |   |  360  mots
Pour Stéphane Richard, côté prix, « la France est dans une situation privilégiée, et ça, c'est un acquis qui est définitif ».
Pour le Pdg d’Orange, "le moteur fondamental de ce rapprochement" demeure l'optimisation des investissements pour apporter au plus vite "la meilleure connectivité possible à tous les Français".

Alors que Bouygues Telecom et Orange ont officialisé mardi leurs discussions concernant un rapprochement, Stéphane Richard, Pdg de l'opérateur historique, a assuré dans la soirée, au micro de RTL, qu'une augmentation des prix n'était pas le moteur de ce possible rapprochement.

« On a en France des prix parmi les plus bas du monde. La France est dans une situation privilégiée et, ça, c'est un acquis qui est définitif. Donc, je le dis très clairement : en aucune manière, s'il devait y avoir un rapprochement entre Orange et Bouygues Telecom, ça ne se traduirait par une augmentation des prix, la question n'est pas là. »

A ses yeux, « le moteur fondamental de ce rapprochement, c'est d'optimiser nos investissements [dans la 4G et la fibre, Ndlr] et d'aller plus vite pour apporter la meilleure connectivité possible à tous les français où qu'ils se trouvent ».

Tarifs : continuer à favoriser "un large accès au très haut débit"

Une manière, pour le patron d'Orange, de répondre à l'UFC-Que Choisir. Mardi, l'association de défense des consommateurs a déclaré, selon l'AFP, qu'un passage de quatre à trois opérateurs dans l'Hexagone pourrait menacer « la continuité des investissements, gages d'un large accès au très haut débit », tout en provoquant une hausse des tarifs des opérateurs.

Emploi : Orange veut une opération "irréprochable"

Concernant la préservation des emplois, notamment chez Bouygues Telecom, qui constitue un point fondamental pour Bouygues, Stéphane Richard s'est voulu rassurant :

« Orange ne s'engagera jamais dans une opération qui ne soit pas socialement irréprochable. [...] Il n'y aura absolument personne au bord de la route, ni du côté de Bouygues Telecom et, a fortiori, ni du côté des salariés d'Orange. »

Timing : « Il faut aller vite »

Enfin, sur le timing de l'opération, le chef de file de l'opérateur historique affiche une volonté de ne pas traîner. « Mon sentiment est qu'il faut aller vite, c'est une affaire de quelques semaines, je ne sais pas si ce sera un mois ou deux mais, dans tous les cas, ça n'ira pas au-delà », a-t-il déclaré.