Pour son deuxième trimestre, le fabricant de téléphones mobiles conjointement détenu par Ericsson et Sony, a dégagé un bénéfice net de 12 millions d'euros contre un perte de 213 millions un an plus tôt. Ce profit est inférieur au consensus Reuters qui tablait sur 16,5 millions. Au premier trimestre, le groupe affichait un bénéfice net de 21 millions d'euros.
Quant aux ventes, elles progressent de 4% sur un an à 1,76 milliard d'euros et grimpent de 25% par rapport au premier trimestre. En volume, ces ventes ne gagnent que 4,7% par rapport au trimestre précédent. Sur un an, elles marquent même un repli de 20%. Le 5ème fabricant mondial de téléphones a décidé de se recentrer sur les modèles haut de gamme -type smartphones- en augmentant le prix moyen de ses appareils, à 160 euros l'unité contre 122 euros un an plus tôt.
Cette hausse des prix a favorablement joué sur les marges puisque Sony Ericsson affiche une marge opérationnelle de 2% contre 1% au trimestre précédent et une marge négative de 16% un an plus tôt.
Et le fabricant de rappeler dans son communiqué que depuis mi-2008, "les effectifs globaux de Sony Ericsson ont été réduits d'environ 4.000 personnes pour atteindre un total d'environ 7.800 employés au 30 juin 2010", précisant que le plan de restructuration est désormais "en phase finale" avec près de 880 millions d'euros d'économies annuelles à la clé.
"Sony Ericsson maintient sa prévision d'une légère hausse du marché mondial en 2010", indique enfin le groupe dans un communiqué.
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