Les autorités indiennes seraient enclines à accorder, selon les informations du quotidien "Business Standard", un à deux mois de plus à RIM, le fabricant canadien des BlackBerry pour satisfaire à leurs exigences. En principe, RIM a jusqu'au 31 août pour rendre accessible aux services de renseignements indiens les données sur ses services de messagerie mais ce délai semble trop court.
Le journal rapporte qu'une rencontre entre des experts de chez RIM et des responsables indiens a eu lieu jeudi au cours de laquelle le canadien a proposé un compromis : plutôt que d'interdire sa technologie, mesure qu'il estime "inefficace"; il suggère la création d'un "forum sectoriel" de discussions sur la sécurité des données cryptées.
Si aucune solution n'est trouvée, New Delhi envisage de contraindre les opérateurs de téléphonie mobile de suspendre les services de messagerie et affecter de facto un million d'utilisateurs.
Les bisbilles entre le fabricant canadien et le gouvernement ont éclaté le 13 août dernier, à la suite des révélations selon laquelle RIM a accepté de livrer à l'Arabie saoudite les "codes" permettant d'accéder aux données de ses utilisateurs locaux. De quoi intéresser l'Inde; les nouvelles technologies ayant permis en novembre 2008 à des commandos islamistes de coordonner les attentats mortels de Bombay.
Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !