Hadopi riposte : "Free prend en otage ses abonnés"

Aux critiques de Xavier Niel, le fondateur et patron de Free, la Hadopi a souhaité réagir. En exclusivité sur latribune.fr.

Alors que Orange, SFR, Bouygues Telecom et Numericable ont relayé les courriels d'avertissement de l'autorité de lutte contre le piratage (Hadopi), l'opérateur Free refuse de le faire. "Il est le seul à s'y opposer", souligne l'autorité ce mardi matin.

"Ils ont décidé de collaborer, nous nous contenterons juste de respecter la loi", avait lancé lundi soir Xavier Niel, le fondateur et patron de Free. Pour la Hadopi, "Free revendique le respect de la loi. Or, il ne la respecte pas". "L'envoi des mails est une disposition légale" à laquelle il ne se soumet pas. "Il est en pleine contradiction légale".

Quant au fait de relayer les courriels de la Hadopi par voie électronique, Free invoque "le principe d'un conventionnement" proposé courant de l'été. "Cette convention n'existe pas", répond-on à la Hadopi.

Mais la Hadopi insiste surtout sur le fait que Free, par son comportement, "prend en otage ses abonnés". Car en ne relayant pas le premier courriel d'avertissement, l'abonné Free qui télécharge illégalement ne saura pas qu'il est repéré. Sauf qu'en continuant à pirater, il recevra de toute façon le deuxième avertissement envoyé notamment par lettre recommandée, dernière étape avant la suspension de l'abonnement.

 

 

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