Destruction d'emplois dans les télécoms : l'Arcep assure qu'elle veillera au respect de la loi

Par latribune.fr  |   |  239  mots
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Le président de l'autorité de régulation a rencontré les représentants du syndicat Force ouvrière qui estime à 30.000 -et non 10.000 selon l'Arcep-, le nombre de postes qui devraient être supprimés dans les télécoms suite à l'arrivée de Free mobile.

Le président de l'Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep) a rencontré ce lundi les représentants du syndicat Force ouvrière (FO). Jean-Claude Mailly, le sécrétaire général de FO avait auparavant demandé à être reçu par l'autorité de régulation dans une lettre adressée au président de l'Arcep. Objet des inquiétudes du syndicat : le nombre d'emplois qui devraient être détruits dans les télécoms après l'arrivée de Free mobile. FO estime en effet à quelque 30.000 le nombre de suppressions de postes consécutives à l'arrivée sur le marché du quatrième opérateur tandis que l'ARCEP estimait ce chiffre il y a encore quelques semaines à trois fois moins, soit 10.000 sur deux ans.

Jean-Ludovic Silicani, le président de l'Arcep, a indiqué qu'il comprenait les inquiétudes du syndicat et rappelé que l'investissement dans les réseaux fixes et mobiles à haut et très haut débit et le développement des services innovants, stimulé par une croissance loyale et régulée, constituaient autant de relais de croissance de la production et de l'emploi compensant, et au-delà, certaines baisse, indique un communiqué de l'autorité de régulation des télécoms. Jean-Luc Silicani a assuré ses interlocuteurs qye l'Arcep veillerait à ce que la régulation atteigne tous les objectifs fixés par la loi, poursuit le communiqué, incluant notamment la question de l'emploi.