SFR devra mieux partager ses pylônes avec Free

Par latribune.fr  |   |  241  mots
Afin de préserver l'environnement, les opérateurs de téléphonie mobile sont tenus de privilégier le partage des sites d'installation des pylônes. Pour le cas de Free, qui est arrivé plus tardivement sur le marché, des obligations spécifiques de partage pèsent ainsi sur ses concurrents.
L'Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep) a accueilli une demande de Free Mobile (Iliad), qui reprochait à SFR (Altice) d'avoir ralenti son rythme de production de pylônes depuis fin 2014 et d'avoir refusé sa dernière commande. Elle a enjoint à SFR de fournir désormais un accès "effectif et diligent" à son concurrent.

SFR ne fait pas encore assez d'efforts. L'opérateur de téléphonie met à disposition de Free Mobile (Iliad) ses pylônes "à un rythme insuffisant", a estimé mardi 10 novembre l'Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep), lui demandant de fournir désormais un accès "effectif et diligent" à son concurrent.

Un partage imposé par le respect de l'environnement

L'Arcep avait été saisie par Free, qui reproche à SFR (Altice) d'avoir ralenti son rythme de production de pylônes depuis fin 2014 et d'avoir refusé sa dernière commande, explique l'Autorité dans un communiqué.

Afin de préserver l'environnement, les opérateurs de téléphonie mobile sont en effet tenus de privilégier le partage des sites d'installation des pylônes. Ils doivent répondre aux "demandes raisonnables d'accès à leur site émanant d'autres opérateurs". Pour le cas de Free, qui est arrivé plus tardivement sur le marché, des obligations spécifiques de partage pèsent ainsi sur ses concurrents.

"Un rythme minimum de production" à respecter

L'Arcep a enjoint "à la société SFR de proposer à Free Mobile, sous des délais contraints, un avenant au contrat concerné acceptant la commande de FreeMobile et prévoyant un calendrier de mise à disposition des sites" d'antennes téléphoniques.

"SFR devra ainsi respecter un rythme minimum de production, tel que défini par l'Autorité, et ce, sous réserve que Free Mobile respecte  également ses obligations contractuelles", a-t-précisé.

(Avec AFP)