
Les retraits ont dépassé les versements sur les contrats d'assurance-vie pour le deuxième mois d'affilée en octobre, une première depuis dix ans, selon des chiffres communiqués aujourd'hui à l'AFP par la Fédération française des sociétés d'assurance (FFSA).
La décollecte nette (versements moins retraits) atteint 1,4 milliard d'euros en octobre, après 1,8 milliard en septembre. Jamais ce solde n'avait été négatif lors de deux mois consécutifs depuis que la FFSA publie des chiffres mensuels (juillet 2001). En octobre et décembre 2008, au plus fort de la crise financière, les sorties avaient plus importantes que les versements, mais le mois de novembre avait été positif. Le mois d'octobre 2011 a été marqué par un fort ralentissement des versements (-15% par rapport à octobre 2010), plus marqué que la tendance observée depuis le début de l'année (-12%).
Alors qu'ils s'étaient mieux tenus que les contrats en euros (à capital garanti), ce sont les contrats en unités de compte (à capital non garanti et souvent plus liés aux marchés financiers) qui ont accéléré leur baisse (-18% sur octobre contre -4% sur les 9 premiers mois de 2011).
Malgré ces deux mois de décollecte consécutifs, le total des sommes déposées sur des contrats d'assurance-vie est en légère hausse par rapport à fin août, à 1.375 milliards d'euros (contre 1.374). Parallèlement, les retraits affichent une hausse plus modérée sur octobre (+9%) que sur les dix premiers mois de l'année (+21%). Depuis le début de l'année, la collecte nette reste très largement positive, à 17,7 milliards d'euros.
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On attend des agences de notation une responsabilité citoyenne.
l'inflation aidant, les livret d'épargne vont se remplir. vase communiquant basculement légitime .
il faut bien à un moment que ceux qu ont onvesti dans l'assurance, vie, en particuleir pour leur retraite, s'en serve! et ceux qui décédent la transmette. ce genre de situation devait pouvoir être prévue.
d'autre part l'inflation et la recrudessence de nouveaux impôts et taxes créés par ce gouvernement oblige les français à piocher dans leur épargne.