Les avantages fiscaux de l'épargne sur la sellette

Par Source Reuters  |   |  196  mots
L'Inspection générale des finances remet en cause l'efficacité de la cinquantaine de niches fiscales et sociales proposées sur les revenus de l'épargne.

Un rapport de l'Inspection générale des finances critique l'efficacité de la dizaine de milliards d'euros versés chaque année par l'Etat pour inciter les Français à épargner, selon "Les Echos" à paraître mardi.

Selon les auteurs de cette étude, la cinquantaine de "niches fiscales" et sociales proposées sur les revenus de l'épargne (assurance-vie, Livret A, participation, plan d'actions, etc.) pourraient être mieux ciblées.

"Aucun objectif prioritaire ne se dégage de cette profusion de dispositifs fiscaux, qui se sont accumulés au fil du temps, sans logique ni cohérence identifiables", indique un extrait du rapport cité par le quotidien.

Alors que l'assurance-vie, qui coûte 1,2 milliard d'euros à l'Etat, concourt de moins en moins au renforcement des fonds propres des entreprises, le gouvernement envisage de durcir la fiscalité des sommes non investies en actions, croit savoir le quotidien économique.

L'épargne salariale, quant à elle, se substituerait de plus en plus au salaire, pénalisant les finances publiques.

De leur côté, les fonds de placement proposent des produits "sous-performants", et se révèlent de moins en moins efficaces dans leur soutien aux PME innovantes, selon les auteurs du rapport.