Record battu à Paris... et ce n'est pas fini. Le prix de vente moyen des logements anciens a atteint 8.410 euros le mètre carré dans la capitale en juillet, selon des chiffres de la Chambre des Notaires de Paris Île-de-France. Le record devrait même à nouveau être battu dans les prochains mois. La Chambre des Notaires de Paris Île-de-France prévoit en effet que le prix moyen au mètre carré dans Paris atteindra 8.580 euros en septembre pour se stabiliser ensuite.
La baisse des prix se fait toujours attendre
Et pourtant, beaucoup s'entendent sur une baisse des prix à l'avenir, tant le nombre d'acheteurs potentiels fond comme neige au soleil. La croissance au point mort, la baisse du pouvoir d'achat, le chômage en hausse ou la restriction des conditions d'accès aux prêts bancaires sont autant d'indicateurs qui devraient infléchir la demande et donc les prix.
Mais Paris reste Paris. Alors que le prix de l'ancien y est clairement surestimé (35%), comme l'indiquait Olivier Eluère, économiste du Crédit Agricole, à l'Expansion, la pierre parisienne reste une valeur refuge importante dans un environnement de forte volatilité des marchés boursiers et obligataires.
Les vendeurs restent également coriaces pour céder leur bien, tant que les conditions de cession qu'ils estiment adéquates ne sont pas remplies. La demande reste également sous certains aspects soutenue, au regard de la démographie croissante et de la multiplication des recompositions familiales.
Les taux des crédits immobiliers restent bas
Les taux des crédits immobiliers, enfin, stagnent à un niveau très bas et ont continué de reculer en septembre, selon l'Observatoire Crédit Logement. Ils se rapprochent peu à peu du point bas de novembre 2010 (3,25%). Les taux des prêts immobiliers sur l'ensemble du marché (ancien, neuf et travaux) ont continué de reculer en septembre à 3,44% contre 3,51% le mois précédent, selon les chiffres de l'Observatoire Crédit Logement. Ce qui équivaut à un recul de "51 points de base" depuis mars 2012, indique l'Observatoire.
Hausse des prix... mais chute des transactions
La situation à Paris est d'autant plus paradoxale qu'en parallèle de la hausse des prix, le nombre de transactions, lui, chute brutalement. A Paris, elles ont reculé de 20% entre juillet 2011 et juillet 2012. Et dans le même temps, entre juillet 2011 et juillet 2012, les prix à dans la capitale ont augmenté de 2,1%.
L'immobilier est une des problématiques phares du gouvernement, qui s'emploie à encadrer les loyers, à encourager la construction de logements sociaux, et également à inciter fiscalement les transactions. Ce, en offrant pour l'année 2013 un abattement exceptionnel de 20% aux propriétaires de biens immobiliers, autres que les terrains à bâtir, sur leurs plus-values nettes imposables, après la prise en compte de l'abattement légal pour durée de détention. A partir du 1er janvier 2015, les plus-values seront imposées au barème progressif de l'impôt sur le revenu.
Pour aller plus loin:
Découvrez les prix de l'immobilier jusque dans votre rue
Calculez votre taux de crédit immobilier
- les riches quittent le pays pour fuir les taxes
- le gouvernement incite à la baisse des prix
- le volume des ventes est en chute libre malgré des taux très bas
- les banques prêtent au compte-goutte
- la France s'installe dans la crise
- le moral des ménages est au plus bas et nul ne songe à s'endetter sur 20 ans
En général, selon vous, une telle situation donne lieu à un boom ou à un krach ?
Il y a alors deux cas :
- 1 ou il y a de nombreuses transactions significatives d?objets identiques et il est retenu une VALEUR DE MARCHE équilibre de l?offre et de la demande. Ceci repose sur une base statistique valable et honnête.
- 2 ou il n?y a pas de repères significatifs et comparables alors il est retenu, en compromis, une VALEUR D?EXPERTISE., valeur souvent modulée en fonction du but visé.
Lorsque quelqu?un parle du prix de marché de l?immobilier il faut qualifier la valeur employée et, en plus, encore faut-il savoir qui en parle et quelle région est concernée :
- 1 ou c?est un intermédiaire : il doit attirer les vendeurs et, commissionné au pourcentage, il n?a pas intérêt à minimiser la cible. Ses données servent de feed back et définissent la valeur de marché de l?OFFRE.
- 2 ou c?est un comptable : obnubilé par l?équilibre du bilan de sa société en plus ou moins value il jouera d?une expertise comptable CONVENUE.
- 3 ou c?est un acheteur : seul son pouvoir d?achat et d?emprunt définit la vraie valeur du marché (moyenne des professionnels et des amateurs avertis ou crédules) valeur de la DEMANDE .
La vraie valeur de l?immobilier c?est la valeur du marché de la demande, valeur irrémédiablement et pour longtemps à la baisse. Ce phénomène exclut l?attrait de plus value donc éloigne les investisseurs donc accélère la baisse.
les prix sont trop spéculatifs a paris
La seule info tangible, c'est que le nombre de vente est en chute continuelle depuis 18 mois. D'ailleurs, les réseaux d'agences licencient, le CIF est en faillite et le lobby de la pierre pleurniche pour retrouver ses subventions.
Ca annonce un retour au réel qui fera du bien à tout le monde : à l'exception des seuls vendeurs net, personne ne profite de ces prix déconnectés des réalités (solvabilité des ménages et rentabilité pour les investisseurs) : beaucoup de vendeurs doivent racheter, les jeunes ne peuvent plus se loger, les employés perdent en mobilité, les AI et les notaires ne touchent plus de commission, les collectivités territoriales ne perçoivent plus de droits de mutation, les entreprises sont contraintes de verser des salaires permettant à leur employés de (mal) se loger, ce qui nuit à leur compétitivté, etc...
Ajoutons à ces signes annonciateurs que pour le première fois depuis longtemps moins de crédits immobiliers ont été produit en septembre qu'en août (-5,4% soit sur 1 an - 31% !) et ce malgré de taux en baisse, c'est dire la chute de la demande !
http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/service-distribution/actu/0202301913435-forte-chute-des-credits-immobiliers-malgre-des-taux-en-baisse-368193.php
Tout le monde a besoin de se loger, les prix à Paris résultant de l'offre faible en regard de la demande.... rien de changé de côté, pourquoi les vendeurs braderaient-ils leur biens s'ils ne sont pas pressés de vendre pour racheter par exemple ? ... la seule chose qui permettrait de faire fléchir les prix serait une offre parallèle -nouveaux logements- proposée à des prix plus bas -mais le place est rare et les investisseurs cherchent à gagner le maximum aussi, normal ! -
Sur se loger, il y a 4779 annonces pour des biens supérieurs à 100 m2.
http://www.seloger.com/recherche.htm?idqfix=1&idtt=2&idtypebien=1,2&org=engine&cp=75&ci=&#pxbtw:NaN;NaN/surfacebtw:99;NaN/idtt:2/nb_pieces:all/idtypebien:1,2/bilance:all/bilanegs:all/:/nb_chambres:all/tri:a_px/cp:75/idqfix:1/BCLANNpg:1
Ce n'est pas exactement ce que j'appelle "pratiquement pas d'offre". Quant à voir le monde tel qu'il est... je doute fort qu'il y ait autant d'acheteurs solvables que de biens à vendre. Ou alors, la crise n'existe pas.
Le problème c'est qu'il y a de moins en moins d'acheteurs (-20 %)
Mais puisque l'on vous dit que c'est le moment d'acheter.
Je propose aux lecteurs une expérience. Tapez dans un moteur de rechercher "C'est le moment d'acheter" puis une année par exemple "C'est le moment d'acheter 2010". Regardes les résultats puis ensuite faites la même recherche en changeant l'année, puis changez l'année, puis encore, puis encore.
Vous verrez, c'est très drôle. Je vous laisse conclure sur la crédibilité de la presse en la matière.
Je suppose que tu dois attendre cette fameuse baisse des prix depuis une dizaine d'années . Les faits sont là , à part en 2008, les prix n'ont cessés de monter . Preuve que les journalistes avaient raison , et que c'était le moment d'acheter . Et oui c'est bien les fondu mondistes comme toi qui se répandent dans l'erreur depuis des années . Alors tu sais, tes conseils, on s'assoit dessus allègrement ;)
Source : http://lexpansion.lexpress.fr/entreprise/laurent-vimont-le-m-muscles-de-century-21_341203.html (à la fin de l'article).
Pourquoi d'après toi n'a-t-il pas choisi d'acheter ?
Pourquoi sont ils faux ?
A : leurs chiffres ont 3 mois de retard
B : seuls les biens très spécifiques et rares se vendent
Les appartements "classiques" sont en nette baisse.
Investissez et vous verrez la réalité. c'est tout!
Je reviens au coût du travail, en baisser le coût consiste signifie stagnation voire diminution des salaires donc l'équation est simple, de l'immobilier trop cher asphyxie l'activité.
quand la regle des 30 cest bell et bien fini: il ny aura plus dabattement meme apres 30 ans!
ou attendez un eventuel retour du sauveur sarko.. sauf ue meme la droite taxe loudemen l'immo :))
Et si gros gland, car le mec qui touche les 100.000 doit à nouveau les immobiliser dans l'achat à prix bullesque d'un nouveau gourbi.
C'est un trou sans fond. La bulle de l'immobilier en IdF est promise à l'éclatement. Seule incertitude : la date.
L'ère de la répression financière commence.
Le seul problème, c'est qu'il faut loger les primo-accédants, et à la mesure de leurs moyens. La seule solution est de construire, en commençant par libérer le foncier. Attendons de voir le train de mesures qui vient.
Et si pour être heureux il faut absolument avoir son tas de pierre avant 40 ans c'est qu'il y a un problème... Manque plus que le gosse et le labrador...