Les étrangers se désintéressent du foncier rural français

Par latribune.fr  |   |  272  mots
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En 7 ans, le nombre d'acquisitions de terrains ruraux français par des étrangers a été divisé par six. Seuls les Chinois continuent à s'intéresser aux vignobles.

Malgré l'appétit des Chinois pour le vignoble français, les investisseurs étrangers, et notamment les Britanniques, sont globalement en train de déserter le marché du foncier rural hexagonal, selon une note de conjoncture de la division AgriFrance de BNP-Paribas, publiée mercredi.

Six fois moins d'acquisitions

En 2011, 6 000 hectares sont passés aux mains d'étrangers. Ce qui représente seulement 1,1% des surfaces cédées et 1 600 transactions sur les 218 000 opérations réalisées sur l'année. "Depuis 2004 et d'après les Safer (Sociétés d'aménagement foncier), les investisseurs étrangers ont déserté le marché, avec un nombre d'acquisitions divisé par plus de six", rapporte AgriFrance.

Les britanniques désertent

Le moral des Britanniques a été affecté par la crise. Eux qui sont pourtant friands de résidences secondaires, notamment dans le sud de la France. Ils ne représentent plus que 50% des acquéreurs étrangers, contre 70% en 2004. Les autres ressortissants qui investissent en masse dans les campagnes françaises viennent du Benelux : ils représentent désormais 32% des investisseurs étrangers. 

Les Chinois attirés par les vignobles

Les vignobles sont aujourd'hui le secteur qui intéresse le plus les étrangers et notamment les Chinois depuis une dizaine d'années, selon l'étude AgriFrance.
En 2011, le marché du foncier rural français a progressé avec 9 000 transactions supplémentaires. Le volume des transactions a représenté 17,1 milliards d'euros, contre 15,3 milliards en 2010. "Les acquisitions à destination non agricoles (maison de campagne, espace résidentiel et de loisirs, urbanisation) représentent 70% du marché", indique ainsi AgriFrance. 

 

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