Comment Rennes tord le cou à la spéculation foncière

Depuis qu'elle a adopté en 2005 un plan de construction de 4 500 logements par an au sein de sa métropole, la capitale bretonne voit le prix moyen de ses loyers croître bien plus lentement que dans les autres grandes agglomérations françaises. Un plan ambitieux et innovant.
Démarrée en 1995, la ZAC de Rennes Beauregard compte 2 800 logements, des bureaux - archives départementales, fonds régional d'art contemporain... - et les équipements publics et commerciaux. / DR

La politique de logement menée par la métropole de Rennes serait-elle un exemple à suivre ? Ils sont en tout cas nombreux sur tout le territoire national à louer la politique rennaise pour sa maîtrise des dérives spéculatives et sa vocation à caractère social. Depuis 2005, la capitale bretonne conduit, il faut dire, une stratégie ambitieuse de construction de logements, dont les effets ont été particulièrement remarqués dans un récent rapport de l'Observatoire des loyers de l'agglomération parisienne (Olap).

Soutenir la construction de logements aidés

Cette étude notait que Rennes était devenu, au 1er janvier 2012, la huitième agglomération en termes de cherté des loyers en France, à 9 euros le mètre carré en moyenne, alors que la ville se classait trois i è me en 2006, à 8,40 euros du mètre carré. Sur cette même période, seuls les loyers de Brest ont moins augmenté que ceux de Rennes dans le panel des villes étudiées par l'Olap. De même, en matière d'achat, la capitale bretonne se positionne aujourd'hui comme l'une des agglomérations les moins chères de France, à 2 360 euros du mètre carré à la fin 2012 pour un appartement, selon les chiffres des notaires.

Pour les experts, le doute n'est pas permis : le programme local de l'habitat (PLH) de Rennes a joué un rôle prépondérant dans la maîtrise de l'inflation immobilière. Ce PLH, le principal dispositif en matière de politique de logement sur le plan local, a été instauré sur la période 2005-2012 par le maire rennais de l'époque. « Nous avions pour objectif de construire au niveau de Rennes Métropole 4 500 logements par an », explique Edmond Hervé, maire PS de Rennes entre 1977 et 2008. Cet important plan de construction était - est - un préalable indispensable à la maîtrise des prix : « Si vous ne construisez pas assez, insiste Edmond Hervé, le marché joue et vous assistez à une montée des prix. La ville devient alors une machine à exclure. »

En outre, l'ancien maire de Rennes a choisi de soutenir intensément la construction de logements aidés. Ils pesaient pour moitié dans les objectifs de construction du PLH. Dans le détail, 25 % des 4 500 logements construits par an ont été des logements locatifs sociaux, et 25 % des logements locatifs intermédiaires ou de l'accession aidée à la propriété.

Pour permettre aux promoteurs d'équilibrer financièrement leurs opérations tout en vendant à des prix modérés, la générosité de la métropole rennaise a été inédite. Les aides de la ville ont ainsi oscillé entre 40 et 50 millions d'euros par an durant la durée du PLH. Concrètement, pour mettre des logements sociaux sur pied, les promoteurs ont pu bénéficier d'environ 15 000euros d'aide de la Ville par habitation, et de 9 000euros par logement intermédiaire. Rennes a également soutenu la construction pour l'accession sociale à la propriété à hauteur de 7 600 euros par logement.

Par ailleurs, la métropole a aussi voulu favoriser la densification urbaine, tout en maintenant des espaces verts proches de la ville-centre. Le PLH a ainsi imposé que la moitié des logements soient construits sous forme d'immeubles, et que moins de 20 % des surfaces soient supérieures à 350 mètres carrés.

La réussite de ce plan de construction ambitieux de la métropole rennaise est due à la fois à la maîtrise de longue date du foncier public et à l'entente - chose rare en France - entre les élus des 38 communes composant l'agglomération. Chaque maire avait en effet accepté de signer une convention avec la métropole dans laquelle il s'engageait à mettre en ?uvre le PLH. S'il a fallu trente mois à Edmond Hervé pour convaincre tous ces acteurs, le programme local de l'habitat a au final été voté avec 86 voix et 7 abstentions. « Cela est révélateur d'une authentique mobilisation », estime Edmond Hervé.

Les conventions ont ainsi permis de maîtriser d'autant mieux les réserves foncières déjà considérables de l'agglomération. En effet, « Rennes maîtrise traditionnellement de 40 % à 50 % du foncier rendu disponible pour la construction de logements neufs », précise le cabinet spécialisé dans l'immobilier Adéquation. Une condition nécessaire pour contrôler la densification urbaine.

« Il est impossible de mener à bien une politique de logement sans maîtrise du foncier », juge Edmond Hervé. Pour ce faire, 7 millions d'euros par an étaient d'ailleurs budgétés dans le PLH 2005-2012. Avec une telle maîtrise foncière, Rennes possède un outil fort pour lutter contre les tentatives de spéculation de certains promoteurs. Très protecteur, le marché immobilier rennais est en fait constitué en grande majorité de promoteurs locaux qui ont noué des relations de proximité avec les collectivités locales. Les grands promoteurs nationaux (Nexity, Bouygues, etc.) ne sont que marginalement présents.

Le risque existe d'un excès d'offres

Tout n'est cependant pas rose entre la métropole et les promoteurs régionaux, préoccupés par la période actuelle. À force de soutenir la densité en construisant des immeubles équitablement répartis dans les 38 communes de la métropole, Rennes voit le paysage de ses bourgs ruraux, constitués historiquement de maisons individuelles, évoluer. Éloignées de la ville centre, ces petites communes risquent de perdre de leur attractivité car il est désormais difficile d'y aménager, ce qui inquiète les promoteurs locaux.

De peur de ne pas trouver preneur, certains songent à lever le pied sur la construction dans les zones les moins attractives de Rennes Métropole. D'autant que la période de crise n'incite pas à prendre des risques. Un excès d'offres dans certaines zones n'est donc pas à exclure en ces temps difficiles. Conscientes de ce danger, les nouvelles équipes dirigeantes de la métropole bretonne songent à faire évoluer le modèle de « ville archipel », consistant à relier une île principale à des îlots dans un océan de verdure.

À Rennes, « on arrive à la fin d'une époque », estime Alain Bourdin, sociologue à l'Institut Français d'urbanisme. Des espaces verts proches de la ville-centre pourraient être davantage urbanisés pour recentrer la production de logements. La ville de Rennes possède cependant des marges de man?uvre pour évoluer : c'est le résultat de quarante ans de stabilité politique et d'entente entre acteurs publics et privés qui ont tous intérêt à s'entendre sur la durée. Car, comme le dit Edmond Hervé, « une ville n'est jamais finie ».

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Commentaires 58
à écrit le 29/07/2013 à 22:18
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SVP La tribune, avec tout le respect qu'on doit à la liberté d'expression et malgré vos moyens humains surement limités : agissez d'une façon ou d'une autre pour davantage modérer les propos de certains "commentateurs" ! Pour en revenir au sujet, il...

à écrit le 18/07/2013 à 17:29
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euh, je croit que c'est le contraire enfin seulement pour Paris , Lyon est également une ville très dynamique.

à écrit le 18/07/2013 à 11:46
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A Rennes, il y a beaucoup de colocations, au black (non déclaré) souvent... Beaucoup de Renais vont vivre à Paris ou à Lyon, et n'aiment pas leur région, la Bretagne, devenue un repoussoir.

le 18/07/2013 à 12:26
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"Beaucoup de Renais vont vivre à Paris ou à Lyon" ah bon? J'ai plutot cru remarquer le contraire... Et la bretagne devenue un repoussoir vous ne croyez pas éxagérer un petit peu?

le 18/07/2013 à 14:00
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Comment expliquez vous que les Bretons vont travailler ailleurs par millions ? C'est que la Bretagne n'offre pas assez de travail pour ses habitants, et est obligée de les exporter.

le 21/07/2013 à 14:45
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Les régions françaises demandent énormalement d'apprentis (boulangers, bouchers, etc)... Les bretons sont une des populations les mieux formées de France aujourd'hui (voir le taux de réussite au bac grâce au puissant réseau privé), y compris dans l...

le 22/07/2013 à 11:07
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http://www.insee.fr/fr/themes/document.asp?reg_id=2&ref_id=16908#deux Les chiffres parlent d'eux même, malgré des inégalités géographiques, la Bretagne va avoir la 4ème hausse démographique de France jusqu'en 2040, principalement grâce à un apport...

à écrit le 18/07/2013 à 10:42
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L'intégration de Nantes en Bretagne est illusoire, il faut arrêter de se leurrer pour certains , c'est impossible , autant du point de vue administratif que économique et culturel . De plus l'intégration de la Loire atlantique ne ferait certainement...

le 19/07/2013 à 18:40
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Vos propos sont la caricature du jacobinisme rennais, qui est dans son ADN d'ailleurs. Rennes a tout à perdre de la réunification. Dans ce sondage récent de l'IFOP ( http://www.ifop.com/media/poll/2137-1-study_file.pdf ), et en parti censuré dans le ...

le 21/07/2013 à 14:59
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Ce sont les bas-bretons qui ne veulent pas de la réunification. Simplement parce que les haut-bretons seraient réunis de nouveau, la langue bretonne passerait à la trappe (déjà qu'avec Rennes...) et la région ferait fasse à un déséquilibre économiq...

le 29/07/2013 à 20:15
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Est/Ouest, Haute/Basse Bretagne, pour quelqu'un qui ne connaîtrait pas la région, il y'a de quoi se perdre. Le finistérien de l'Est que je suis n'en revient pas !

à écrit le 17/07/2013 à 16:25
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Le jacobinisme rennais n'a d'équivalent que celui de Paris. Lorsque l'on va chercher des communes comme Bécherel à plus 30 km pour grossir une pseudo métropole, on voit le niveau ... Ayant peur de perdre leur perfusion d'argent publique et leur pre...

le 18/07/2013 à 9:22
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Je vous signale que Nantes souhaite intégrer la Bretagne en grande parti pour son nombril (devenir la capitale d'une région forte et identitaire) ! L'ensemble des PDL exepté la LA se refuse majortairement à accepter la réunification 44 en BZH car la ...

à écrit le 17/07/2013 à 12:57
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Si Rennes est dynamique, c'est en exact d'affirmer que c'est le cas en matière universitaire mais pas uniquement, dans presque tous les domaines qui étaient évalués , Rennes était situés entre la 1ère et la 3ème place en France. quant au club de foo...

à écrit le 16/07/2013 à 21:28
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Si Rennes est dynamique c'est en grande partie dû aux universités, où vient se déverser la moitié des 18-25 ans du 22, 35, 56 et qq 29. Je crois que Rennes doit avoir le record du nombre de fonctionnaire au m² : univ, mairie, musee, hostos, agglo, CG...

le 17/07/2013 à 0:07
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La dynamique est un ensemble. Bien sur que les universités sont importantes (cf Montpellier, Aix, Nancy, Grenoble) et ça rajeunit une cité mais que dîtes vous si je vous écris qu'il y a des antennes Rennes 1 à Saint-Brieuc et Lannion pour à l'origine...

à écrit le 16/07/2013 à 19:14
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ça me fait doucement marrer quand je lit certains commentaires qui font presque passer Rennes pour la ville de France, on voit bien que vous n'êtes pas rennais tous simplemeent, , n'oublions pas qu'elle fait partie des villes les plus dynamiques de f...

à écrit le 16/07/2013 à 16:02
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Oui, le centre-ville de Rennes est le premier centre commercial de la région, alors qu'à Nantes le premier centre commercial est en périphérie : c'est Atlantis. Et c'est la même chose pour de nombreuses villes de France, les pauvres :-S. Les commun...

le 16/07/2013 à 16:25
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J'ai une question sur les centres commerciaux. OK à Nantes il y a La zone de Saint-Herblain, mais à Rennes, c'est sur que ce sera toujours le centre-ville en n°1 si l'on éparpille les centres commerciaux en faisant en sorte que ça ne dépasse pas écon...

le 16/07/2013 à 16:29
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Vous affirmez que : "Les communes autour de Rennes se développent fort : seulement ça se fait dans la continuité des zones agglomérées, c'est pas des maisons qui poussent éparpillées en campagne comme ailleurs." Il n'empêche que selon moi, ca déve...

le 16/07/2013 à 16:47
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Alors en détail : "On repère ainsi onze pôles commerciaux majeurs, contre huit ou neuf pour des agglomérations de taille comparable : centre-ville, Alma, Nord rocade, Cleunay, Rive ouest, Rigourdière, Sud rocade, Longs-Champs, Cap Malo, Route du meub...

le 16/07/2013 à 16:55
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C'est faux de dire qu'il y a Rennes et l'ennui tout autour : contrairement à Paris, les expositions, les concerts, les spectacles ne craignent pas de se produire dans les communes de périphérie. Un bon exemple : début juin a été projeté en plein air ...

le 18/07/2013 à 14:01
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Bruz, betton, cesson, c'est comme rennes, c'est juste à coté.

le 22/07/2013 à 21:00
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Auberviliers est juste à côté de Paris ...

à écrit le 16/07/2013 à 15:30
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Il n'y a pas que des étudiants ou fonctionnaires, il y a aussi pleins de pme du numérique, ainsi que des grands groupes comme Triballat, Samsic, Le Duff, Technicolor... Rennes urbanisée à l'américaine ? Si vous considérez que protéger la campagne sor...

à écrit le 16/07/2013 à 13:12
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Ayant été rennais pendant plus de 20 ans je regrette d'en être parti, c'est une ville à taille humaine, les villes de l'agglomération sont très bien desservies, le cadre est agréable, le centre ville est piéton, grand et pas bondé, les espaces verts ...

le 16/07/2013 à 15:41
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Je suis d'accord, a lire les commentaires on croierait presque que Rennes est la pire ville de France et qu'il faut éviter d'aller chez le diable. Ceux qui critiquent, qui sont à Rennes et qui ne s'y plaise pas (chomâge, prix, pas d'amis), vous conna...

le 16/07/2013 à 16:03
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Bon le "vous connaissez la sortie" ça marche pas, il faut quand même accepter la critique pour améliorer les choses, évidemment quand elle est bien fondée ! ;-)

le 16/07/2013 à 20:43
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Entièrement d'accord djakk, tout n'est pas parfait et c'est en débattant qu'on fait avancer les choses. Maintenant quand je vois des commentaires sur le temps qu'il fait, ou que je lis qu'il n'y a pas de centre ville, que ça stagne (l'Ille et vilaine...

à écrit le 16/07/2013 à 11:32
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La preuve que la politique du logement par la restriction de l'offre est tout sauf un succès !

à écrit le 16/07/2013 à 11:01
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IL faut arrêter avec les cliches Rennes = que des HLM et étudiants, temps pourri = ville pas attirante. Rennes est l'une des villes les plus attractives avec Nantes et Bordeaux et pas que pour les étudiants ! C'est aussi une ville qui ESSAYE de mettr...

le 16/07/2013 à 12:25
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Pour être plus précis à Rennes nous avons des étudiants, des fonctionnaires et... Des industries d'état (technos et automobile)... C'est aussi une ville sans centre-ville qui est très urbanisée à l'américaine avec des banlieues, des centres de loisir...

le 16/07/2013 à 14:27
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En meme temps, comme je l ai deja ecrit tant que les "beaufs" qu ils soient patron de grand groupe ou de PME d un cote à l ouvrier qui roule Allemand parce que ca "fait bien" ne jureront que par Lille-Paris-Lyon-Marseille eh bien le prix de l immo da...

à écrit le 16/07/2013 à 8:03
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Analyse légère, le marché immobilier est local, Rennes est attractive pour les étudiants qui ne sont que de passage, la population stagne, on doit transférer des cas sociaux parisiens pour avoir des primes, et franchement le climat, franchement...qui...

à écrit le 15/07/2013 à 23:46
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Je connais bien Rennes et effectivement c est un exemple Mr Hervé comme Mr mehaignerie a vitre sont des hommes d état sérieux honnête de bon sens qui cherche le meilleur pour leur communauté C est la vrai grandeur d homme d état qui on fait évoluer...

à écrit le 15/07/2013 à 23:20
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S'il vous plait monsieur l'auteur de l'article, expliquez un peu plus aux lecteurs ce que c'est q'un PLH, ils ne savent pas ils confondent avec les HLM. https://fr.wikipedia.org/wiki/Programme_local_de_l%27habitat

à écrit le 15/07/2013 à 19:51
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Je préfèrerais encaisser moi même les APL sur mes apparts achetés en défiscalisation !

à écrit le 15/07/2013 à 19:22
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Cet article dit la vérité: Le petit commerce à Rennes en dehors des bistros (une spécialité Bretonne), c'est des banques et des agences immobilières et rien d'autre. Sans compter les trafics de drogue sous le palais du commerce (plein centre ville, à...

le 15/07/2013 à 20:13
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@Ben Lada Vous oubliez quand même un peu vite les bars, les boutiques de fringues/bijoux du centre, les bouquineries, les magasins de jeux, les boucheries, primeurs, les poissoniers... faites un tour dans la Rue Saint-Hélier par exemple ce n'est pas ...

à écrit le 15/07/2013 à 19:17
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Ce n'est pas super attractif surtout: la population stagne depuis plus de 10 ans. Alors forcément, si la demande reste modérée, les prix ne s'envolent pas ... Plus au sud, ma ville construit tout pareil des zacs dans tous les sens, mais les prix exp...

le 15/07/2013 à 23:14
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Il ne faut pas se limiter à Rennes, mais regardez Rennes Métropoles comme indiqué dans l'article

le 16/07/2013 à 12:26
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Oui regardez la métropole et ses banlieues pavillonnaires à l'américaine !

le 16/07/2013 à 15:58
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Et qu'elle est le point négatif selon vous ? Personnellement, les villes comme Pacé, Betton, Saint-Grégoire ou Vern gardent leur ruralité et une ceinture verte et je préfère cela que des villes toutes collées comme Saint-Herblain, Orvault, Rezé qui s...

à écrit le 15/07/2013 à 18:24
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Vous avez oublié un élément fondamental : l'explosion des impôts locaux pour financer tous ces programmes.

à écrit le 15/07/2013 à 17:34
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On ne va pas créer les conditions d'une création de richesse pour tous ( par l'emploi ayant une valeur marchande et exportable ) alors on sort toutes les bequilles sociales : RMI, HLM, emplois subventionnés divers, allocations specifiques, CMU .... O...

le 15/07/2013 à 17:54
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Ou dans ces logements "Rubikube" qui, dans quelques décennies, seront eux aussi, voués à la pelleteuse?

le 16/07/2013 à 16:19
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Aucun immeuble HLM n'a été démoli à Rennes : ils étaient bien entretenus, il y a juste à rénover ! Pourtant les années 50 aux années 70 ont construit beaucoup de HLM à Rennes (une des plus grandes zup de France est au sud de Rennes).

à écrit le 15/07/2013 à 17:14
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Des bons gros HLM bien denses comme dans les années 70 qui vont aboutir à des ghettos urbain, avec une campagne qui disparait, voilà qui est tentant. Recréer Saint Denis, La Courneuve, Drancy, Montreuil sous Bois... le tout en Bretagne, que du bonhe...

le 15/07/2013 à 17:38
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+1 il suffit d aller à Saint jacques de la lande(proche de rennes),j ai l impression d être dans un ex pays de l est (avant la chute).Des cubes ou la population est entassée,et un parc surdimensionné ou personne ne va.

le 15/07/2013 à 20:09
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Saint-Jacques-De-La-Lan ex pays de l'Est Rennes Quartiers Sud Barbès breton :D

à écrit le 15/07/2013 à 17:09
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Création de HLM donc par définition on tire la moyenne du m2 par le bas. Création de HLM en masse, on a testé dans certaines communes du 93. Là aussi le m2 bas des records à la baisse. On donne RV à Rennes et ses habitants dans 10 ans?

le 16/07/2013 à 11:07
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Le reste de la France ira tellement mal que la plupart se précipiteront à Rennes, Nantes, Vannes, La Rochelle. Bref, des villes encore à taille humaine ou n'en vous déplaise, la sécurité et les HLM n'ont rien a voir avec Marseille, le 93 ou Paris ! E...

à écrit le 15/07/2013 à 17:06
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Ou comment casser le marche en 2: D'un cote les logements aides et, de l'autres les logements prives hors de pris, car rare, parce que toute la construction est monopolise par les logements aides. Ca deviens comme Paris, ou c'est au final la classe m...

à écrit le 15/07/2013 à 16:51
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C'est facile de faire des HLM ....avec l'argent volé sur les livrets et les assurances vies !!!!!

le 15/07/2013 à 18:38
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Cet argent n'est pas volé, puisqu'il est rémunéré. De plus, rien ne vous oblige à mettre votre argent sur le livret A, il vous suffit de le retirer si le taux vous parait trop bas.

à écrit le 15/07/2013 à 16:34
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C'est du vent ...,la France et les français n'ont généralement.... jamais gagné de l'argent avec un investissement HLM...au contraire c'est une dette à terme...

le 15/07/2013 à 19:41
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Et vous faites aussi du vent avec la bouche ?

à écrit le 15/07/2013 à 16:22
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si vous ne creez que des hlm, les prix seront forcement plus bas... apres, il ft etre tres motive pour y habiter ( ou ne pas avoir le choix)... et pour ceux qui achetent, ils comprennent ... quand ils veulent revendre...

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