La Fnaim, fédération nationale de l'immobilier, annonce ce lundi qu'en juillet, les prix des logements anciens ont progressé de 0.4%: +1.3% pour les appartements, -0.4% pour les maisons. Elle rappelle que les deux mois précédents, les prix avaient baissé (-0.2% en mai 2009, -1.8% en juin 2009).
Du coup, la Fnaim estime que le marché envoie ainsi un signe de résistance. Elle indique que sur les trois derniers mois, "les prix ont en effet progressé, dans l'ensemble, de +1.7%".
Pas d'euphorie pour autant car sur un an, les prix conclus dans les compromis de vente ont baissé en juillet de -6.4% par rapport à l'an dernier. Et la Fnaim ajoute que "la confiance des ménages, avec la dégradation de l'emploi et celle, conséquente, des perspectives économiques, se détériore un peu plus chaque jour. Dans ce contexte, le maintien de l'activité semble en effet aujourd'hui ne pouvoir être garanti qu'au prix de nouvelles baisses pour resolvabiliser la clientèle.
Ces chiffres et ces analyses sont une nouvelle fois sujet à de nombreuses critiques, notamment sur Internet, la Fnaim y étant accusée dêtre juge et partie voire de gommer la chute du marché ou des transactions, cette dernière faussant les tendances en raison d'un nombre trop peu significatif d'opérations. Les chiffres des agents immobiliers sont eux aussi fortement contestés.
Reste que le marché français, s'il recule, pourrait ne pas connaître la chute de sa crise des années 90 (-40% en trois ans) car cette dernière avait été alimentée par un niveau élevé de stocks qu'il a fallu écouler en catastrophe, alimentant ainsi la dégringolade des prix. Aujourd'hui, le niveau des stocks paraît nettement moindre et la demande de logements plus soutenue, faute d'un nombre suffisant de constructions ces dernières années et, en amont, de terrains constructibles en zone urbaine ou péri-urbaine.
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