Immobilier : pourquoi les prix s'envolent à Paris et dans quel quartier acheter

Faute de vendeurs en nombre suffisant, les acquéreurs sont confrontés à une surenchère préoccupante. Retrouvez également dans cet article les prix dans l'ancien à Paris, quartier par quartier, selon la Fnaim.

La hausse des prix de l'immobilier ancien se poursuit en Ile-de-France. Selon l'observatoire francilien de l'immobilier publié par la Fédération Nationale de l'Immobilier (Fnaim), elle devrait atteindre 10% à la fin de l'année. Les prix du mètre carré oscillent entre 4.500 et 13.000 euros.

Une des raisons de cette progression ? La faiblesse "historique" du nombre de mises en vente d'après le spécialiste de l'immobilier. A Paris, le nombre de mandats est de 16,8 au premier semestre 2010, contre 21 il y a un an. "Paris n'étant pas un marché de primo-accédants, les personnes attendent parfois de trouver un bien avant de vendre le leur, ce qui ralentit les mises en vente" explique la Fnaim.

Autre raison, les incertitudes du marché de l'emploi. Les acheteurs déjà propriétaires hésitent plus à se lancer dans un second projet d'achat en revendant leur premier bien.

Mais point positif, les délais de vente se raccourcissent. Cela montre que les acquéreurs sont très déterminés, selon la Fnaim. La moyenne est de 41 jours (pareil qu'en 2007). De plus, une nouvelle tendance d'investisseurs apparait, note le spécialiste. Celle des provinciaux qui achètent à Paris afin de financer leur retraite. "L'appartement acheté à crédit et remboursé par la location sera utilisé par la suite pour financer leur vie quotidienne à la retraite".

Par ailleurs, "il devrait y avoir une stabilisation globale des prix en Ile-de-France en 2011, notamment dans les beaux quartiers de la capitale, et la hausse devrait se limiter entre 0% et 5% par rapport à 2010", a affirmé Gilles Ricour de Bourgies, président de la Fnaim.

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Commentaires 2
à écrit le 08/03/2011 à 13:53
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Un élément dont les spécialistes ne semblent pas tenir compte, est la délinquance et l'insécurité qui règnent dans la périphérie de Paris. Beaucoup qui les banlieues pour Paris. Voila ce qui vient tendre encore plus les prix.

le 11/05/2011 à 17:25
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A part en Seine Saint Denis, je ne vois pas de racailles en Banlieue, par contre, aux Halles....

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