Guadeloupe : un accord sur les prix de produits de première nécessité

Par latribune.fr  |   |  324  mots
Le secrétaire d'Etat à l'Outre-mer, Yves Jégo, a annoncé ce mercredi un accord avec le secteur de la grande distribution pour une baisse de 10% des prix de 100 produits de première nécessité sur l'île. Les stations-services de l'île, qui étaient en grève depuis le 19 janvier, se sont engagée à rouvrir ce mercredi.

Deux semaines après le début de la grève générale en Guadeloupe, le secrétaire d'Etat à l'Outre-mer, Yves Jégo, a annoncé ce mercredi un accord avec la grande distribution pour une baisse de 10% des prix de 100 produits de première nécessité sur l'île.

"Nous avons réussi après trois jours de négociations à obtenir un engagement clair, chiffré, de la grande distribution dans soixante supermarchés et hypermarchés de Guadeloupe", a déclaré le secrétaire d'Etat à l'Outre-mer sur RTL. "Une liste de 100 produits de la vie quotidienne sera publiée. Les prix vont baisser de 10% et ils seront maintenus à ce niveau jusqu'à la fin de cette année", a-t-il précisé.

"J'espère qu'après l'alimentaire, ce sera les banques. Je leur ai demandé de faire un même effort sur leurs tarifs".

Le secrétaire d'Etat a également promis mardi "une pression très forte" sur le patronat pour que s'ouvrent des négociations salariales. "Il y a quelques grandes entreprises qui doivent comprendre (...) qu'il faut faire partager les fruits du progrès. On a un problème de redistribution en Guadeloupe, donc je fais une pression très forte pour que s'ouvrent les négociations patronales sur les salaires", a-t-il déclaré sur LCI. Le secrétaire d'Etat a également appelé à l'émergence sur l'île d'une "culture de dialogue social".

Le "Comité contre l'exploitation outrancière" (LKP), qui anime la grève depuis le 20 janvier, réclame entre autres une hausse du salaire minimum de 200 euros. Yves Jégo doit rencontrer ce mercredi les responsables du collectif.

Les stations-service de l'île, en grève depuis le 19 janvier, sont censées rouvrir ce mercredi, après la signature d'un accord intervenue lundi avec l'Etat. Les gérants des stations-services exigeaient l'arrêt de toute implantation de nouvelles stations-services et de cuves privées par les entreprises possédant une flotte automobile.