Près de 2500 suppressions d'emplois annoncées ce mardi en France

Par latribune.fr  |   |  211  mots
De Goodyear à ABB en passant par EDA et Altis Semiconductor, ce mardi est un jour noir pour l'emploi en France.

Les conséquences sociales de la crise économique se font durement sentir. Rien que ce mardi, ce sont près de 2500 suppressions d'emplois qui ont été annoncés successivement en France en quatre vagues.

La première concerne le site d'Amiens du constructeur américain de pneumatiques Goodyear qui double son plan de réduction d'effectifs avec près de 820 emplois supprimés comme la Tribune l'avait récemment révélé.

La seconde vient du groupe helvético-suédois d'ingénierie ABB qui va réduire ses effectifs dans l'Hexagone de 20% soit 540 postes sur un total de 2500 salariés en France.

En outre, le tribunal de commerce de Paris vient de prononcer la liquidation judiciaire du grossiste alimentaire EDA, Euro distribution alimentaire. Elle va se traduire par la suppression de 617 postes. Un concurrent a été autorisé à reprendre partiellement l'activité, sauvant ainsi 97 autres salariés.

Enfin, la direction de l'usine de composants électroniques Altis Semiconductor, située à Corbeil-Essonnes (Essonne) et à la recherche d'un repreneur, a annoncé lors d'un comité d'entreprise extraordinaire la suppression de 400 emplois sur environ 1.500, selon les syndicats.

Et l'on saura jeudi si Nortel France est mis en liquidation ce qui se traduirait par 500 suppressions d'emplois suppplémentaires.

De mauvais augure pour les chiffres du chômage en France.