Grippe A (H1N1) : Roselyne Bachelot envisage le passage au niveau 6 d'alerte à la rentrée

Par latribune.fr  |   |  341  mots
La ministre de la Santé a annoncé ce mercredi que le passage au niveau 6 d'alerte face à l'épidémie de grippe A(H1N1) à la rentrée était envisageable. L'Institut de veille sanitaire (InVS) a annoncé de son côté 793 cas confirmés ou probables depuis le début de l'épidémie en France.

La ministre de la Santé Roselyne Bachelot a indiqué au cours d'une conférence de presse ce mercredi que la situation épidémiologique relative à la grippe A(H1N1) montrait "un virus qui a une forte capacité de transmission", même si "d'une virulence modérée".

"Nous pourrions envisager un passage au niveau 6 du plan national de prévention et de lutte pandémie grippale à la rentrée, sauf évidemment si nous observions une accélération rapide de l'épidémie dans le courant du mois d'août", a ainsi annoncé la ministre.

793 cas français

La France totalisait ce mercredi 793 cas confirmés ou probables depuis le début de l'épidémie, a par ailleurs indiqué la directrice générale de l'Institut de veille sanitaire (InVS), Françoise Weber. "On peut dire qu'en France, on est devant une épidémie qui globalement ne présente pas à ce jour de caractère de gravité et qui se développe de façon limitée encore sur le territoire", a-t-elle déclaré.

Dix-neuf patients ont été hospitalisés et parmi eux, "seulement trois ont nécessité un recours aux soins intensifs", a précisé le Dr Weber. "Tous ont eu une évolution favorable".

Le passage au niveau 6 d'alerte peut signifier la fermeture des crèches, des établissements d'enseignement et de formation, la réduction ou l'interruption de certains transports collectifs locaux, la suspension des activités collectives, etc.

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé le 11 juin le niveau 6 d'alerte maximale face à la grippe A(H1N1), annonçant officiellement la première pandémie du siècle.  Celle-ci a été qualifiée de "modérée" par l'organisation, qui a toutefois prévenu que les pays ayant connu une activité importante du virus doivent s'attendre à une deuxième vague, et que le virus "va circuler dans le monde entier pendant un à deux ans". Le gouvernement français avait jusqu'à présent maintenu au niveau 5 son plan national, en raison d'une faible circulation du virus en France.