Grippe A : le gouvernement fait des recommandations aux entreprises

Une circulaire a été publiée sur le site du ministère du travail à l'intention des entreprises. Elle indique les procédures à suivre pour prévenir le développement de la maladie.

Une vingtaine de pages pour éviter une paralysie économique en cas de pandémie. C'est l'espoir du gouvernement qui vient de publier sur ses sites toute une série de conseils à suivre par les patrons et leurs employés pour éviter un taux d'absentéisme trop élevé au sein des entreprises. Retrouvez la circulaire du 3 juillet.

Dans une longue introduction, le document rappel que la France est au niveau 5a qui correspond à une extension géographique de la transmission interhumaine du virus. La phase 6, celle de la pandémie adoptée par l'OMS, n'est pas encore d'actualité dans l'Hexagone mais elle pourrait arriver par vague et entraîner une "désorganisation de la vie sociale et économique". Dans ce scénario catastrophe, les entreprises font face à une diminution de leurs effectifs, une panique globale, une perturbation des circuits financiers ou encore une annulation de leurs commandes.

Pour éviter cela, les entreprises sont invitées à anticiper en créant "un plan de continuité de l'activité" (PCA) qui regrouperait un maximum d'intervenants, des services d'hygiène aux comités d'entreprises. Ce PCA se basera sur une projection du taux d'absentéisme pour organiser la vie de l'entreprise. "Il en va de la survie de l'économie nationale, des entreprises et de la sauvegarde des emplois", insiste le gouvernement.

La première recommandation sanitaire porte sur l'acquisition de masques si le niveau passe en 5b (accélération de la transmission en France). Le port de ces masques est alors recommandé pour les employés "en contact étroit et régulier avec le public". Les employeurs le rendront obligatoire s'ils l'estiment nécessaire.

En ce qui concerne les traitement antiviraux du type Tamiflu ou Relenza, le gouvernement est clair : "ils ne peuvent pas être achetés, stockés ou distribués par les employeurs parce qu'il s'agit de médicaments uniquement délivrés sur ordonnance". Sauf exception à l'étranger, le patron ne peut pas prendre l'initiative de soigner ses employés. Les médecins du travail ne pourront d'ailleurs pas faire ce type de prescription. En cas de doute, ils devront renvoyer le malade à un autre médecin ou au Samu.

Enfin, en cas d'évolution de la maladie, une réorganisation du temps de travail est possible. Des modifications du contrat de travail seront effectuées et le développement du télétravail sera recommandé. Sans oublier le prêt de main d'œuvre entre entreprises. Tous les changements devant être intégrés à un nouveau règlement intérieur. Mais comme le rappel la circulaire, les salariés sont censés rester au travail, quel que soit le niveau d'alerte...

Et en cas extrême de pandémie, les autorités pourront décider de maintenir uniquement "les seules activités essentielle au fonctionnement de l'entreprise". Pas de panique, donc.

 

Commentaires 2
à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Toutes les Entreprises doivent êtres vigilantes mais auss les Comités D'Entreprises qui organisent les voyages. Mon Comité D'entreprise a reporté le voyage au Mexique pour Novembre et a fait régler des frais aux personnes qui ne souhaitent plus y all...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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le document rappelle - comme le rappelle la circulaire- http://leconjugueur.com/php5/index.php?v=rappeler

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