Après la fin du conflit vendredi à l'usine de New Fabris, le ministre de l'Industrie Christian Estrosi est revenu sur le dossier dans un entretien au Journal du Dimanche. Le ministre confirme son "engagement" de se rendre "dès la rentrée" à Châtellerault pour "parler avenir" avec les salariés de l'équipementier automobile.

"Je travaille aussi à ce que des activités s'implantent là-bas et je vais tout mettre en oeuvre pour contribuer à y créer 400 emplois dans les six à huit mois", précise Christian Estrosi.

Le ministre, également maire de Nice, évoque aussi d'autres conflits sociaux dans les usines de Molex et Sanofi-Aventis. Christian Estrosi se montre d'ailleurs plutôt critique envers le premier : "La crise est peut-être un prétexte pour les dirigeants de Molex". Le ministre rencontrera le 25 août la direction américaine du groupe, qui souhaite délocaliser son activité en Slovaquie.

"Ils ne peuvent pas brader cette entreprise. Je vais tout faire pour qu'ils acceptent de céder l'activité à l'un des deux repreneurs déjà en lice", explique le ministre de l'Industrie.

Concernant Sanofi, qui a l'intention de fermer quatre sites en France, Christian Estrosi a annoncé qu'il avait "obtenu du PDG de Sanofi France que le site de de Porcheville (Yvelines) sur lequel pesait les plus gros risques, ne fermera pas". "Il restera à Sanofi ou sera cédé à un repreneur qui s'engagera à ne pas licencier", précise-t-il.