Non à l'abattage d'arbres centenaires : polémique dans une ville française

Par latribune.fr  |   |  216  mots
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Des habitants de Nîmes dénoncent l'abattage de platanes bicentenaires et de micocouliers eux aussi centenaires pour faire passer les nouveaux bus.

Il n'y a pas qu'en Iran, qu'en Tunisie et qu'en Egypte qu'Internet sert à mobiliser. Des habitants d'une grande ville française, Nîmes, utilisent la toile pour faire connaître leur combat : la défense d'arbres centenaires.

Ils écrivent en effet : "la ville avec un accent, Nimes la ville aux micocouliers, nimes ville romaine est en train de procéder au massacre de ses platanes bi-centenaires, ses micocouliers eux aussi centenaires .... sans en avoir averti la population, (il a été communiqué sur des travaux aux arbres) la ville va construire des gares pour son tram-bus (en fait un bus double sur pneus qui marche au gaz oil) et qui va faire le tour de la ville."

La presse locale s'est faite l'écho de cette pacifique guérilla urbaine. Certains des défenseurs de ces arbres s'étaient déjà fait connaître pour le même type d'action dans une bourgade du Loiret, à Saint-Cyr en Val, près d'Orléans.

Selon eux, "les arbres sont le poumon des boulevards l'été quand il fait 40° à l'ombre, le massacre a commencé, nous sommes désespérés. La presse locale a été prévenue, mais il faut que tout s'arrête le plus tôt. Un arbre est abattu toutes les deux heures.... 51 arbres font finir ainsi."