La France envoie des pastilles d'iode dans ses territoires du Pacifique

Par latribune.fr  |   |  287  mots
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La France veut remettre ses réserves de comprimés d'iode à niveau à Wallis-et-Futuna, en Nouvelle-Calédonie et à Saint-Pierre-et-Miquelon. Au cas où...

Par mesure de précaution face au risque nucléaire au Japon, la France va mettre à niveau les stocks de pastilles d'iode dans ses territoires du Pacifique et à Saint-Pierre-et-Miquelon. Le ministère de l'Outre-Mer précise néanmoins qu'il n'est pas question pour le moment de distribuer ces pastilles.

Il s'agit pour la France de "remettre à niveau les réserves de comprimés d'iode à Wallis-et-Futuna, en Polynésie, en Nouvelle-Calédonie et à Saint-Pierre-et-Miquelon".

Aucune retombée radioactive n'a été pour le moment décelée dans les TOM

La ministre de l'Ecologie, Nathalie Kosciusko-Morizet, a insisté mercredi sur le fait qu'il n'y avait au stade actuel aucune retombée radioactive venue de la centrale nucléaire endommagée de Fukushima sur des territoires français. "Tout ceci est en cours de modélisation et les alertes nécessaires seront données s'il y avait lieu", a-t-elle dit à l'Assemblée nationale, lors d'une réunion sur la crise nucléaire.

"Si on va au bout du scénario catastrophe (...), il peut y avoir des retombées dans une large partie de l'hémisphère Nord, y compris dans de petites proportions en France métropolitaine", a-t-elle expliqué. "Ce ne seront jamais des choses, des niveaux de retombées qui poseraient un problème sanitaire. Elles seraient mesurées, rendues publiques en toute transparence", a-t-elle assuré.

En ce qui concerne l'Outre-Mer, les territoires du Pacifique Sud ne sont pas les premiers concernés en raison des vents. Mais, a-t-elle dit, "ça ne veut pas dire qu'il faut s'alarmer pour Saint-Pierre-et-Miquelon". "Je le redis: à ce stade, aucune retombée radioactive aussi lointaine ne peut être envisagée sur la base des événements actuels", a insisté la ministre de l'Ecologie.