Pour Laurence Parisot, l'affaire DSK n'éclabousse pas la France

Par latribune.fr avec Reuters  |   |  225  mots
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Invitée à s'exprimer à s'exprimer sur la mise en détention du directeur général du FMI, lors d'une conférence de presse, la Président du Medef a estimé qu'il s'agissait d'une "affaire individuelle".

Laurence Parisot n'a pu esquiver ce mardi lors de sa conférence de presse mensuelle les questions portant sur l'affaire DSK. Interpellés sur ce sujet par les journalistes la présidente du Medef a tenu à marquer sa différence : "Je suis très surprise d'entendre beaucoup de réactions disant que cette affaire est une atteinte à l'image de la France. Je ne considère pas que l'image de la France est entamée par cette affaire. C'est l'affaire d'un homme, c'est une affaire individuelle, ce n'est pas une affaire collective" a-t-elle expliqué.

Priée de dire si l'arrestation du potentiel candidat socialiste à la présidentielle de 2012 avait été discutée avec ses collègues du Medef, la responsable de la première organisation patronale française a répondu sans sourciller : "Pas du tout. Nous n'en avons pas parlé." Et dans les apartés ? "Très peu, très peu." A-t-elle assuré.

A la question de savoir si le Medef était inquiet de l'absence probable de Dominique Strauss-Kahn à la présidentielle, elle a répondu : "Honnêtement non." Selon elle, le plus important « ce sont les programmes, les visions qui vont se confronter ». Et d'ajouter : « Nous aurions été très intéressés d'écouter celles de Dominique Strauss-Kahn, nous serons très intéressés d'écouter celles de tout autre candidat socialiste."