Certes, Pôle Emploi enregistre 2.754.500 chômeurs de "catégorie A" fin août en France métropolitaine, soit 2.000 de moins qu'au mois précédent. Toutefois, sur un an, la croissance du nombre de demandeurs d'emploi n'ayant aucune activité s'établit à 2,3%.

Les autres formes de chômage, comme celui qui concerne les temps partiels "subis", suivent le même mouvement que les mois précédents et continuent d'augmenter. Les statistiques du ministère du travail (Dares) enregistrent ainsi 1.393.000 personnes dans les catégories B et C fin août. Le nombre de personnes exerçant une activité réduite de 78 heures maximum au cours du mois (catégorie B) a augmenté de 2,9% (soit  une hausse de 7,2% sur un an). Ceux qui ont exercé une activité réduite de plus de 78 heures au cours du mois d'août (catégorie C) sont aussi plus nombreux. Leur nombre augmente de 0,7% sur un mois et de 9,5% sur l'année.

Ces trois catégories confondues, le chômage touche 4.412.700 personne en France métropolitaine et dans les départements d'outre-mer. C'est 0,5% de plus qu'au mois précédent et cela représente une augmentation de 4,3% sur un an.

Le chômage touche plus durement les femmes que les hommes sur un an

Sur cet ensemble, hommes et femmes ne sont pas logés à la même enseigne. Si leur nombre augmente au même rythme au mois d'août (0,5%), sur un an ce sont surtout les femmes qui sont touchées. Elles sont 6,3% de plus depuis 2010 à s'inscrire à Pôle Emploi dans les catégories A, B et C tandis que l'augmentation s'établit à 2,4% pour les hommes sur la même période.

Les jeunes semblent avoir été épargnés au mois d'août. Le nombre de demandeurs d'emploi de catégories A, B, C de moins de 25 ans diminue en effet de 0,4% en août et de 1,3% sur un an. En revanche, les plus de 50 ans sont bien plus nombreux à grossir les rangs des chômeurs. Il sont 1,2% de plus en août et 14,6% de plus sur un an.