Jean-Paul Huchon ne veut pas croire à l'abandon du Supermétro

Par latribune.fr avec AFP  |   |  332  mots
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Le président PS de l'Ile de France plaide pour le maintien du projet d'un Supermétro autour de Paris. Ce projet d'un coût de 1 milliard d'euros ne figure pourtant pas dans le Budget 2013

Jean-Paul Huchon, président PS de l'Ile-de-France, se dit confiant dans l'avenir du projet de supermétro autour de Paris, jugeant "inimaginable" qu'il ne voie pas le jour.
Interrogé par le Journal du Dimanche sur l'absence, dans le projet de budget pour 2013, d'une ligne de 1 milliard d'euros dévolus à ce métro automatique, M. Huchon répond : "Je ne suis pas inquiet. Le président de la République s'est clairement prononcé en faveur du Grand Paris Express. Et la ministre Cécile Duflot défend désormais ce dossier sans ambiguïté".

Le supermétro aux oubliettes ?


"Cependant, je suis mécontent", nuance-t-il. "Même si je ne doute pas que les financements seront finalement au rendez-vous, je pense qu'il aurait fallu donner sans attendre un signal favorable à la poursuite du projet".
Le supermétro est-il aux oubliettes ? "C'est inimaginable, car il est fondamental pour notre avenir. J'y mettrai toutes mes forces, je ne lâcherai rien ! Je considère même que ce projet - conclu avec le gouvernement précédent après une longue bataille - est l'une des choses les plus importantes que j'ai faites depuis que je suis président de la Région", rétorque celui qui a pris en 1998 les rênes de la région francilienne.
"Ce futur réseau de transports permettra à des millions de personnes de se déplacer sans passer par Paris. Les voyageurs gagneront une demi-heure à trois quarts d'heure sur leurs trajets quotidiens", plaide-t-il.
"Si on raisonne en termes de croissance, d'emploi, de développement économique, le gouvernement a tout intérêt à concrétiser ce formidable chantier. Il le fera. Pas la peine de lancer une pétition", déclare le responsable francilien.

Pétition contre l'abandon du projet


L'UMP a lancé mercredi une pétition "contre l'abandon du projet de Grand Paris" et a demandé, s'il se confirmait, que soient rendus aux entreprises franciliennes "311 millions d'euros prélevés chaque année pour financer" les nouveaux transports.