Abus de biens sociaux : perquisition au domicile de Michèle Alliot-Marie

Par latribune.fr  |   |  245  mots
Selon le Monde, "plusieurs associations de Saint-Jean-de-Luz, sur la côte Basque, auraient été lésées". (Photo : Reuters)
La justice enquête sur des abus de confiance qu'auraient commis l'ancienne ministre des Affaires étrangères. Le tribunal de Nanterre s'interroge notamment sur des mouvements de fonds suspects entre des associations, à hauteur de 200.000 euros.

L'enquête se poursuit autour de Michèle Alliot-Marie. Les domiciles de l'ex-ministre UMP des Affaires étrangères et de son père ont été perquisitionnés mardi à Paris et Neuilly notamment dans le cadre d'une enquête pour abus de confiance.

La mairie et l'office du tourisme de Saint-Jean-de-Luz (Pyrénées-Atlantiques) ont également été visés par des perquisitions, selon une source judiciaire interrogée par l'agence Reuters, confirmant une information du Monde.

Le tribunal de Nanterre a ouvert le 13 juin une enquête portant sur des mouvements de fonds suspects entre des associations liées à l'office du tourisme de Saint-Jean-de-Luz et le luxueux l'hôtel de Chantaco dirigé par Bernard Marie, le père de l'ancienne ministre, révélait en octobre le Parisien / Aujourd'hui en France.

200.000 euros de fonds suspects

Suite à un signalement de Tracfin, cellule de renseignement financier du ministère de l'Economie, datant de décembre 2012, les enquêteurs soupçonnent Michèle Alliot-Marie d'avoir été l'une des bénéficiaires de ces fonds via l'hôtel de luxe, écrit Le Monde. Selon le quotidien, "plusieurs associations de Saint-Jean-de-Luz, sur la côte Basque, auraient été lésées".

Les sommes suspectes s'élèveraient à 200.000 euros, selon Le Monde. Une somme que confirme une source judiciaire, sans donner plus de détails.

En octobre, une autre source confiait au Parisien que "l'argent a emprunté plusieurs circuits [...] assez simples",  expliquant ne pas avoir rencontré jusque là "Ie moindre compte offshore".