La CFE-CGC renonce à signer le pacte de responsabilité

Par latribune.fr  |   |  231  mots
La présidente de la CFE-CGC a confirmé l'opposition de son syndicat à l'accord sur l'indemnisation des chômeurs, accepté par FO, la CFDT, la CFTC et le patronat.
Mécontent du texte sur l'assurance chômage défavorable aux cadres, le syndicat des cadres juge que "la confiance avec le patronat était rompue", a annoncé mardi sa présidente Carole Couvert.

"On était dans la disposition de signer le pacte de responsabilité. C'est le résultat de la négociation assurance chômage qui fait que ce n'est pas possible. Avec la négociation assurance chômage la confiance est rompue"

Voici ce qu'a déclaré Carole Couvert mardi devant la presse.

Le 10 mars, la confédération des cadres avait en effet annoncé qu'elle ratifiait l'accord conclu entre le patronat, la CFDT, la CFTC et elle-même sur les contreparties aux allègements de charges envisagées dans le pacte de responsabilité du gouvernement.

"L'accord Unédic ? Du bricolage !"

La présidente de la CFE-CGC a confirmé l'opposition de son syndicat à l'accord sur l'indemnisation des chômeurs - accepté par FO, la CFDT, la CFTC et le patronat - à ses yeux défavorable pour les cadres:

"Nous avons décidé à l'unanimité de ne pas signer le texte sur l'assurance chômage qui pose un problème d'équité, nous constatons que les salariés de l'encadrement sont ceux qui font les frais de cet accord", a-t-elle fait valoir.

Selon Carole Couvert, "l'accord Unédic, c'est du bricolage, ce n'est pas à la hauteur des enjeux". "Le premier acte du patronat (après le pacte de responsabilité), ce n'est pas de faire quelque chose d'équilibré mais de faire une réforme sur le dos des classes moyennes", a-t-elle poursuivi, parlant de "trahison".