Hollande "réaffirme les engagements financiers de la loi de programmation militaire (LPM) " mais veut une meilleure gestion

Par latribune.fr  |   |  331  mots
François Hollande rappelle "le caractère primordial de notre effort de défense afin de renforcer notre influence internationale, protéger nos intérêts vitaux et assurer la sécurité de la France".
La Loi de programmation militaire (LPM) prévoit un budget total de 190 milliards sur la période 2014-2019 doublé d'une réduction des effectifs de 33.675 personnes durant cette période, dont 7.881 en 2014.

François Hollande a réaffirmé lundi les engagements financiers de la Loi de programmation militaire (LPM) 2014-2019 tout en réclamant une amélioration des conditions de gestion des matériels et projets, a annoncé l'Elysée.

Les ministres des Finances et de la Défense, Michel Sapin et Jean-Yves Le Drian, feront des propositions en ce sens d'ici la fin du mois de juin, précise la présidence française dans un communiqué publié à l'issue d'un Conseil de défense.

Une inquiétude par rapport aux coupes budgétaires évoquées

Cette communication du président, chef des armées, répond à une inquiétude des milieux de la Défense liée aux efforts budgétaires demandés à tous les ministères dans le cadre de la réduction des déficits publics. Jean-Yves Le Drian a d'ailleurs écrit le 9 mai au Premier ministre, Manuel Valls, pour lui faire part de ces inquiétudes. La loi de programmation militaire sera "totalement préservée", avait par la suite déclaré le chef du gouvernement.

Pour rappel, pour 2014-2019, la LPM prévoit un budget total de 190 milliards d'euros, dont six milliards de recettes extrabudgétaires, doublé d'une réduction des effectifs de 33.675 personnes sur la période, dont 7.881 en 2014.

"La trajectoire pluriannuelle des crédits militaires doit s'accompagner d'une amélioration des conditions de gestion de nos matériels et projets", souligne l'Elysée.

"Renforcer notre influence internationale"

Dans son communiqué, François Hollande rappelle en outre "le caractère primordial de notre effort de défense afin de renforcer notre influence internationale, protéger nos intérêts vitaux et assurer la sécurité de la France".

Le Conseil de défense, auquel participaient le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, et le chef d'état-major des armées, le général Pierre de Villiers, a également examiné la situation au Mali et en République Centrafricaine, où la France est engagée militairement.