DIRECT Réforme des régions : la CGT dénonce un "hold-up démocratique et financier"

Par latribune.fr  |   |  803  mots
Le Premier ministre Manuel Valls indique mardi matin que le découpage des régions annoncé hier soir "peut encore évoluer". /Twitter
DIRECT François Hollande a annoncé hier soir vouloir modifier la carte des régions françaises pour qu'elles passent de 22 à 14. Si le projet doit encore être validé par le Parlement ou par référendum, il suscite déjà de nombreuses réactions chez les politiques comme dans la presse.

12h30 : La fédération CGT des Services publics, premier syndicat dans la fonction publique territoriale, dénonce un "holp-up démocratique et financier". Pour le syndicat, la réforme va se traduire par "moins de services publics", "moins de démocratie", ou encore "moins d'emplois publics" avec "des dizaines de milliers de postes de fonctionnaires supprimés et des milliers de contractuels licenciés".

12h17 : Le secrétaire d'Etat à la Réforme territoriale, André Vallini, a estimé que la nouvelle organisation régionale devrait permettre de faire 10 milliards d'euros d'économies d'ici 5 à 10 ans.

"10 milliards, c'est à peu près 5% de la masse globale des collectivités locales qui est de 250 milliards, ça serait déjà beaucoup, ça va prendre quelques années."

De telles réductions des dépenses seraient atteintes "en faisant des économies d'échelle, en supprimant les chevauchements de compétences, les doublons", précise André Vallini.

10H45 : Les Jeunes UDI de l'Oise, disent "non" à la réforme

10h34 : Olivier Falorni, député Divers Gauche de Charente-Maritime, ex PS, 

9h55 : Maurice Leroy, président du Conseil général et député du Loir-et-Cher, porte-parole de l'UDI, fustige la méthode sur son compte Twitter :

9H50 : François de Rugys, co-président du groupe EELV à l'Assemblée, favorable à un rapprochement entre les Pays de la Loire et la Bretagne est plus que déçu par le découpage choisi. Il le dit sur son compte Twitter :

8H40 : Le démographe de l'Institut national d'études démographique (INED), Hervé le Bras, considère sur France Inter qu'"il y a une précipitation que rien ne justifie [...] Il n'y a aucune raison que la somme de deux régions faibles fasse une région forte".

8H20 : Marylise Lebranchu, ministre de la Décentralisation prévient sur son compte Twitter que la réforme sera débattue et expliquée rapidement au Parlement.

8H17 : Manuel Valls, Premier Ministre, donne quant à lui de nouveaux détails quant à la réforme :"Elle peut encore évoluer" indique-t-il ce matin. Il ajoute que "les conseils généraux garderont pendant 3 ans un certain nombre de compétences".

8H16 : André Vallini, secrétaire d'Etat chargé de la réforme territorial, justifie sur France Inter les choix du président de la République: "Le découpage que nous proposons est basé sur le critère de la compétitivité des régions françaises".

8H10 : Eric Woerth, député UMP de l'Oise, estime sur Twitter ironise sur la méthode et les choix de François Hollande :

Nouvelle carte des #regions bricolée sur un coin de bureau, recul sur la suppression des départements: tambouille et carambouille politiques

- Eric Woerth (@WoerthEric) June 3, 2014

4H17 : Eric Ciotti, Président UMP du Conseil général des Alpes -Maritimes, fustige sur son compte Twitter la méthode employée par le chef de l'Etat :  

Petits arrangements entre amis et tripatouillage électoral... Hollande toujours pas à la hauteur de sa fonction. #réformeterritoriale

- Eric Ciotti (@ECiotti) June 3, 2014

22H30 hier soir : Pour son collègue UMP Henri Guaino, député des Yvelines, "on ne va pas économiser un sou avec ce système" estimait-il ce matin sur le plateau d'iTélé. Avant d'ajouter qu'"il faut peut-être aussi tenir compte de l'avis des populations".

22H23 hier soir : Martin Malvy, président de la région Midi-Pyrénées publiait un communiqué dans lequel il reconnaît le projet ambitieux de François Hollande : 

"En proposant de réunir en une seule Région Midi Pyrénées et Languedoc-Roussillon et d'en faire une Région de 6 millions d'habitants, il répond à plusieurs défis. PACA et Rhône-Alpes sont, proches de nous, deux Régions parmi les plus puissantes de France, après l'Ile de France. La Catalogne est notre voisine, notre amie, mais aussi notre concurrente. C'est donc pour les années qui viennent le renforcement de nos propres espaces [...] et la capacité à affronter la compétition tant au plan national qu'en Europe, que propose le choix retenu."