Le patrimoine économique de la France fait du "sur place"

Par latribune.fr  |   |  281  mots
La raison de cette faible progression s'explique notamment par la stagnation de la valeur des logements et des terrains bâtis, qui a freiné la progression du patrimoine des ménages français.
En 2013, l'immobilier a freiné la progression des actifs de l'Hexagone, qui ont atteint 13.345 milliards d'euros selon l'étude annuelle de l'Insee publiée vendredi 19 décembre.

Un niveau stable sur un an. Le patrimoine économique national de la France - qui représente la valeur estimée des actifs et passifs publics et privés de la nation - n'a progressé que de 0,1% en 2013 en euros constants. Il s'est ainsi établi à 13.345 milliards d'euros, soit huit fois le produit intérieur net (PIN) de l'année (c'est à dire la richesse produite moins les amortissements et les dépréciations d'actifs), selon l'étude annuelle de l'Insee publiée vendredi 19 décembre.

Le recul des prix de l'immobilier pèse sur le patrimoine

La raison de cette faible progression s'explique notamment par la stagnation de la valeur des logements et des terrains bâtis, qui a freiné la progression du patrimoine des ménages français. Près des deux tiers de ce patrimoine étant constitués par des actifs immobiliers en berne, les Français se sont donc "modérément" enrichis en 2013 explique l'Insee :

"Fin 2013, le patrimoine des ménages s'établit à 10.414 milliards d'euros, soit huit fois leur revenu disponible net. Sa croissance est modérée pour la deuxième année consécutive (+ 1,8 % après + 1,7 % en 2012), car si leur patrimoine financier continue de progresser nettement, leur patrimoine non financier est quasi stable".

Contrairement à l'immobilier, les actifs financiers détenus par les ménages ont, eux, continué de croître à un rythme soutenu. Leur valeur a grimpé de 4,8 % en 2013, "en raison de flux de placements toujours importants et de la revalorisation des titres détenus", explique l'Insee.

Enfin, le patrimoine des administrations publiques (548 milliards d'euros) n'a presque pas évolué -après s'être beaucoup effrité en 2012 - puisqu'il est composé à 87% de bâtiments et de terrains.