France : la croissance du PIB à 0,4% en 2014

Par latribune.fr  |   |  283  mots
"Une croissance de 0,4%, c'est évidemment encore trop faible", a dit le ministre des Finances Michel Sapin dans un communiqué.
Le PIB de la France augmente au même rythme depuis 3 ans. Le ministre des Finances, qui avait dû réviser les prévisions de croissance de 1% à 0,4% cet été, espère à nouveau une hausse de 1% pour 2015.

La croissance de l'économie française a ralenti à 0,1% au quatrième trimestre 2014, selon de premiers chiffres publiés vendredi par l'Insee. L'institut a confirmé dans le même temps le niveau de croissance du troisième trimestre, +0,3%, ce qui fait que, sur l'ensemble de 2014, le produit intérieur brut de la France progresse en moyenne de 0,4%, tout comme en 2013 et 2012.

Redémarrage en 2015 ?

"Une croissance de 0,4%, c'est évidemment encore trop faible", a commenté le ministre des Finances Michel Sapin dans un communiqué, "mais les conditions sont réunies pour permettre un redémarrage plus net de l'activité en 2015". "Les derniers signaux économiques sont encourageants et confortent notre prévision de croissance de 1% en 2015", a-t-il ajouté, en soulignant que les chefs d'entreprises dans l'industrie manufacturière avaient revu récemment à la hausse leurs projets d'investissement pour l'année.

Dépenses de consommation des ménages en progression sur l'année

La contribution de la demande intérieure finale à la croissance du quatrième trimestre a été positive de 0,1 point et celle de la variation des stocks négative de 0,2 point. Mais le commerce extérieur y a contribué positivement à hauteur de 0,1 point, du fait d'une progression des exportations plus forte que des importations.

Les dépenses de consommation des ménages ont résisté avec une hausse de 0,2% et celles des administrations publiques ont augmenté de 0,4%, indique l'Insee. Sur l'année, les premières ont progressé de 0,6%, après 0,3% en 2014, et les secondes, de 1,9% après 2,0%.

Mais l'investissement s'est contracté de 0,5%, un recul dû essentiellement aux ménages (-1,5%) du fait de la faiblesse persistante des achats immobiliers. L'investissement des seules entreprises a reculé de 0,2% après avoir été stable au 3ème trimestre.