Climat : Hollande et Aquino appellent à un accord "ambitieux, équitable et universel"

Par latribune.fr (avec AFP)  |   |  246  mots
"Les pays en développement qui ont le moins contribué au changement climatique sont ceux qui souffrent le plus de ses effets", a déclaré François Hollande.
Depuis Manille, capitale des Philippines, un des pays les plus exposés aux catastrophes climatiques, les présidents français et philippin ont lancé jeudi un appel à aider les pays pauvres à faire face aux dérèglements climatiques. Et espèrent qu'à la conférence de décembre à Paris, sera scellé un accord contraignant pour limiter le réchauffement de la planète.

"L'appel de Manille, c'est pour que le monde soit plus juste, entre les pays développés et les pays fragiles, entre les pays riches et les pays pauvres."

Les présidents français et philippin, François Hollande et Benigno Aquino, ont appelé solennellement jeudi 26 février à un accord "ambitieux, équitable et universel" lors de la conférence mondiale sur le climat que la France réunira à Paris fin 2015.

Les deux chefs d'État ont souligné que les résultats de cette conférence "concerneront la vie de milliards de personnes". "Nous espérons que nous écrirons ensemble l'Histoire à Paris en décembre et que nous ne nous contenterons pas de la regarder se dérouler en simple spectateurs", poursuit l'appel. L'accord viserait à contenir le réchauffement de la Terre en deçà de 2°C d'ici à la fin du siècle.

Une aide des pays riches aux pays les plus pauvres

François Hollande a également demandé aux pays riches d'aider les plus pauvres à faire face aux modifications liées aux contraintes à venir, notamment à travers le "Fonds vert", mécanisme financier des Nations unies auquel la France et l'Allemagne ont promis de verser un milliard de dollars chacune.

"Les pays en développement qui ont le moins contribué au changement climatique sont ceux qui souffrent le plus de ses effets", soulignent encore les deux présidents, qui en appellent "à la solidarité et à la justice face au changement climatique" mais aussi à la "solidarité financière et technologique".