Le G20 évoquera la création d'une "taxe Tobin"

Par latribune.fr  |   |  349  mots
L'éventualité de la création d'une sur les transactions financières internationales devrait être évoquée la semaine prochaine lors du sommet de Pittsburgh. Elle devrait même figurer dans le communiqué final.

La "taxe Tobin" au menu du prochain G20, les 24 et 25 septembre prochain à Pittsburgh aux Etats-Unis ? "Il y sera fait référence sérieusement et il est prévu qu'elle soit mentionnée", a en tout cas indiqué ce vendredi soir une source proche du dossier à Reuters. Non seulement cette taxe sur les transactions financières devrait donc être évoquée, mais elle devrait également figurer dans le communiqué final.


Les dirigeants des principales puissances économiques mondiales devraient par ailleurs demander aux institutions financières internationales une analyse des mérites d'une telle taxe, théorisée par le prix Nobel d'économie James Tobin, ainsi qu'un rapport destiné aux ministres des Finances du groupe.

En outre, le G20 devrait conclure un accord sur la coordination de leurs déclarations publiques concernant les stratégies de sortie de crise. "Les dirigeants vont s'accorder pour coordonner à l'avenir toute déclaration sur les stratégies de sortie. Ils vont s'accorder pour utiliser de plus en plus les mots 'stratégie de sortie'", a expliqué cette même source.

Le calendrier des stratégies de sortie (qui fait référence au retrait progressif des mesures budgétaires et monétaires mises en oeuvre pour soutenir l'activité économique et le crédit depuis le début de la crise) et leur nature ne seraient pas évoqués à Pittsburgh mais qu'ils seraient renvoyés "plus probablement à des discussions en détail lors du prochain sommet du G20, dans environ six mois".

En revanche, les dirigeants du G20 ne débattraient pas des changes à Pittsburgh, et notamment pas du rôle du dollar américain comme monnaie de réserve. Ils "ne débattront pas des taux d'intérêt ou de toute autre mesure de politique monétaire lors du sommet. Il s'agira d'une discussion politique, sans la présence des banquiers centraux".

La future gouvernance du Fonds monétaire international (FMI) sera quant à elle évoquée mais il n'y aura pas de discussions dans le détail sur la répartition des droits de vote et des quotas au sein de l'institution.