Angela Merkel persiste dans son refus d'aider la Grèce

Par latribune.fr  |   |  261  mots
Dans un entretien diffusé sur la première chaîne Allemande, ARD, la chancelière a réaffirmé que rien n'obligeait l'Union à apporter une aide directe à l'un des ses membres mis en difficulté pour financer son déficit. Un discours visant avant tout à rassurer l'opinion publique allemande.

"Nous avons un traité qui n'inclut pas de disposition pour aider les Etats, pour les sortir du pétrin. La meilleure façon d'aider la Grèce pour le moment est de dire clairement que la Grèce doit faire sa part du travail, comme elle le fait en ce moment." Dans l'entretien qu'elle a accordé à la première chaîne de télévison allemande, ARD, Angela Merkel a visiblement cherché à rassurer ses compatriotes majoritairement hostiles à toute aide financière de l'Allemagne à la Grèce. Ces derniers jours, les médias allemands avaient en effet laissé entendre que gouvernement avait prévu de réserver une enveloppe dans son budget 2010 afin de financer une éventuelle aide à la Grèce. "Ce n'est absolument pas le cas." a insisté la Chancelière avant de rappeler que la Commission européenne menait une inspection à Athènes afin de s'assurer que les mesures nécessaires sont prises.

"Il n'y a eu absolument aucune autre décision de prise. Je voudrais le dire clairement" a-t-elle martelé avant d'ajouter :  "La Grèce doit faire ce qui est nécessaire pour la Grèce. Mais c'est également important pour nous tous". Pour autant, Angela Merkel reconnaît que "'l'euro traverse certainement la phase la plus difficile depuis sa création" :  "C'est la raison pour laquelle il est si important que nous soyons conscients du fait que, d'une part il s'agit de notre devise commune, et d'autre part, qu'il est nécessaire de véritablement s'attaquer à la cause des problème à leurs racines" a ajouté la Chancelière.