Le président du directoire de Deutsche Bank doute de la solvabilité de la Grèce

Par latribune.fr avec Reuters  |   |  242  mots
Le président du directoire de Deutsche Bank doute de la capacité de la Grèce à rembourser sa dette.

Le président du directoire de Deutsche Bank a déclaré jeudi qu'il doutait de la capacité de la Grèce à rembourser sa dette, tout en expliquant que le plan de stabilisation de la zone euro serait utile pour l'Espagne et l'Italie mais que la situation portugaise restait "difficile". Josef Ackermann, qui a participé à la coordination des initiatives du secteur privé allemand en vue d'aider la Grèce, a remis en question la capacité d'Athènes à sortir de la crise budgétaire, selon des extraits d'un entretien que devait diffuser jeudi soir la chaîne de télévision ZDF.

"Pour ce qui est de savoir si la Grèce est à l'heure actuelle réellement en mesure [de fournir l'effort nécessaire], j'ai des doutes", a-t-il déclaré, ajoutant qu'il s'agissait là "d'efforts incroyables".
Mais, si la Grèce venait à s'effondrer, il y aurait une contagion à d'autres pays et cela pourrait se traduire par "une sorte d'effondrement". Grâce au plan de 750 milliards d'euros, l'Italie et l'Espagne seront "suffisamment fortes pour honorer leurs dettes", ce qui limite les risques de contagion. Pour le Portugal, en revanche, la situation est plus "difficile", a-t-il ajouté.

En dépit des turbulences qui secouent la zone euro, cette dernière reste plus forte que les Etats-Unis ou l'Angleterre, a également déclaré Josef Ackermann, estimant que l'Allemagne, en particulier, bénéficierait de la chute de l'euro en raison du pois des exportations dans son économie.