La récession grecque est plus sévère que prévue

Par latribune.fr  |   |  236  mots
Au deuxième trimestre, le PIB grec a reculé de 1,5% par rapport aux trois premiers mois de l'année. Les analystes tablaient sur 1%.

Selon les statistiques officielles publiées ce jeudi, le produit intérieur brut (PIB) de la Grèce s'est contracté de 1,5% au deuxième trimestre par rapport aux trois premiers mois de l'année, Cette baisse est plus marquée qu'attendu. En rythme annuel, la baisse de l'activité économique a atteint 3,5% sur avril-juin, après un recul de 2,3% au premier trimestre. Les économistes et analystes interrogés par Reuters anticipaient en moyenne une baisse de 1% du PIB d'un trimestre sur l'autre et 3,3% en rythme annuel.

"La baisse de l'investissement et la forte réduction des dépenses publiques ont contribué à la chute du PIB", déclare l'institut national des statistiques (Elstat) dans un communiqué. "Dans le même temps, l'amélioration constatée de la balance commerciale a partiellement compensé l'impact de ces deux composantes." Les chiffres du premier trimestre ont été révisés en légère hausse et montrent désormais un recul de 0,8% par rapport au quatrième trimestre 2009, contre une baisse de 1% annoncé initialement.

Le PIB grec représente environ 240 milliards d'euros, soit 2,5% du PIB global de la zone euro.

Elstat a parallèlement annoncé que le taux de chômage avait atteint 12% en mai, contre 8,5% un an plus tôt, ce qui marque la plus forte hausse jamais enregistrée sur un an. En avril, le taux de chômage était de 11,9%, à comparer à une moyenne de 10% dans la zone euro.