Les Etats-Unis doivent renforcer leur leadership au sein des institutions internationales

Par latribune.fr, avec Reuters  |   |  323  mots
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Le président de la Banque mondiale, Robert Zoellick, veut que les Etats-Unis jouent un rôle de premier plan au sein des institutions internationales.

Le président de la Banque mondiale, l'Américain Robert Zoellick, dont le mandat prend fin en juin, a estimé samedi que les Etats-Unis devaient jouer un rôle de premier plan au sein des institutions internationales. Dans le cadre d'une interview à Reuters à Singapour, il a mis en avant le fait qu'aucun Américain ne présidait les Nations unies, l'organisation mondiale du travail, les banques régionales ou le Fonds monétaire international (FMI).

"Je veux que les Etats-Unis se sentent responsables vis-à-vis du système international, donc si vous avez un bon candidat américain, je pense que ce sera une bonne chose pour les Etats-Unis et pour la banque", a-t-il déclaré. La Banque mondiale a lancé la semaine dernière le processus de sélection d'un nouveau président et devrait annoncer son choix au mois d'avril.

Le poste de directeur général du FMI revient traditionnellement à un Européen tandis que la présidence de la Banque mondiale revient aux Etats-Unis. Jusqu'à présent, deux noms reviennent régulièrement parmi les possibles successeurs de Robert Zoellick : la secrétaire d'Etat américaine, Hillay Clinton, et l'ancien secrétaire au Trésor, Lawrence Summers.

 

La Grèce gagne du temps... seulement

Robert Zoellick a par ailleurs estimé que le dernier plan d'aide de 130 milliards d'euros versé à la Grèce allait seulement permettre à Athènes de gagner du temps. "Il est trop tôt pour savoir, notamment parce que cela va dépendre des mesures que la Grèce va devoir mettre en place", a-t-il dit avant d'écarter des plans d'aide similaires pour l'Espagne, l'Italie ou le Portugal.

 

"Je pense que l'Espagne et l'Italie ont besoin de temps pour mettre en oeuvre les réformes (...) Donc je ne pense pas que les plans d'aide soient nécessaires mais je pense que tout cela reste très compliqué à mettre en oeuvre lorsque l'Europe est en récession".