Le FMI poursuit sa moisson : 357 milliards de dollars déjà obtenus

Par latribune.fr (avec agence)  |   |  369  mots
AFP
Le Fonds monétaire international approche des 400 milliards de dollars de ressources supplémentaires qu'il vise. La Corée du Sud, la Grande-Bretagne, l'Australie et Singapour ont promis en tout 43 milliards de dollars ce vendredi, à l'occasion de l'assemblée générale de l'organisation à Washington.

Le FMI continue sa récolte. Grâce aux nouvelles contributions de la Corée du Sud, de la Grande-Bretagne, de l'Australie et de Singapour annoncées ce vendredi, le Fonds monétaire international est en passe d'atteindre son objectif de 400 milliards de dollars supplémentaires, avec déjà 357 milliards au compteur. Les deux premiers fourniront 15 milliards de dollars, l'Australie 7 milliards et Singapour 4 milliards.

Les ministres des Finances du G20 se réunissent ce vendredi à l'occasion de l'assemblée semestrielle à Washington pour décider notamment du montant alloué à l'organisation internationale. "Nous attendons que notre force de frappe soit considérablement accrue", a lancé sa directrice générale, Christine Lagarde. Pour soutenir les économies en difficulté, le FMI dispose à l'heure actuelle de 382 milliards de dollars et souhaite doubler ce montant.

Déjà, Tokyo a promis 60 milliards de dollars à ces nouveaux besoins. Le ministre japonais des Finances Jun Azumi s'est d'ailleurs montré confiant, considérant comme "très probable" la réussite de cette levée de fonds. La Norvège, la Suède et le Danemark apporteront 26 milliards. Un montant similaire sera fourni par d'autre pays, dont la Suisse. Enfin la Pologne a annoncé son intention d'apporter 8 milliards de dollars.

Chine et Brésil attendus

En outre, selon l'agence Itar-tass, le vice-ministre russe des Finances Sergueï Stortchak aurait affirmé son intention d'accorder 10 milliard de dollars mais ce chiffre ne figure pas officiellement dans le décompte de l'organisation. D'autres Etats doivent encore donner leur réponse comme la Chine et le Brésil. Les plus hésitants disposeront peut-être d'un délai supplémentaire pour se prononcer, comme l'a laissé entendre directrice du FMI. Christine Lagarde s'est dite "disposée à laisser la question ouverte pendant quelques semaines, certains pays ayant besoin de plus de temps pour obtenir l'approbation" de leurs parlements. 

Pas un cent de plus de la part des Etats-Unis

Les Etats-Unis, premiers contributeurs, s'étaient sont démarqués en refusant d'accorder de nouvelles subsides au Fonds. Cette décision avait d'ailleurs contraint ce dernier à réduire ses prétentions, puisqu'il visait 600 milliards de dollars au mois de janvier.

Les pays de la zone euro, quant à eux, avaient promis près de 200 milliards dès janvier.