Cinq milliards d'euros européens pour aider l'Egypte

Par latribune.fr  |   |  313  mots
Copyright Reuters
Mercredi, le présidence égyptienne a annoncé que la Banque européenne d'investissement, celle pour la reconstruction et le développement et les pays de l'UE mettraient plusieurs milliards d'euros à sa disposition pour relancer l'économie du pays.

Deux milliards mis à disposition par la Banque européenne d'investissement, deux autres par la Banque européenne pour la reconstruction et le développement, et un milliard donné par les pays de l'Union européen : soit au total cinq milliards d'euros d'aide financière qui viennent d'être accordés à l'Egypte.

L'annonce a été faite par la présidence égyptienne suite à une rencontre entre le président Mohamed Morsi et la chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton. "Il s'agit d'un signal fort du soutien de l'Union européenne pour le développement de l'Egypte", a estimé la présidence égyptienne dans son communiqué. Un soutien bienvenu alors que l'économie du pays s'est sérieusement détériorée de puis la chute d'Hosni Moubarak en 2011.

L'Egypte, premier partenaire économique de l'UE

Mme Ashton était présente au Caire dans le cadre d'une série de réunions de travail entre responsables européens et égyptiens mardi et mercredi. Ces travaux visent à relancer les relations économiques entre l'Egypte et l'UE, son premier partenaire économique, et soutenir les efforts de transition démocratique.

Pour développer l'Egypte, cet argent devrait être utilisé en faveur du tourisme, des investissements de la société civile égyptienne.
Le gouvernement du président islamiste Mohamed Morsi a par ailleurs sollicité en août dernier un prêt de 4,8 milliards de dollars auprès du Fonds monétaire international (FMI), au sujet duquel des négociations sont toujours en cours.

L'Egypte traverse une grave crise économique depuis la chute de M. Moubarak, avec notamment une baisse de ses revenus touristiques et un effondrement des investissements étrangers, qui s'ajoutent à la corruption et aux graves inégalités sociales héritées de l'ancien régime. Cette crise se traduit notamment par une aggravation du déficit budgétaire et une fonte des réserves en devises du pays.