La réduction de la dette grecque n'est "pas sur l'écran radar de la Commission"

Par latribune.fr (avec AFP)  |   |  253  mots
Selon Jean-Claude Juncker, la Grèce fait "des progrès considérables ces dernières années", mais "il ne faut pas maintenant revenir en arrière".
Le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, a estimé que la Grèce allait "devoir s'orienter vers les engagements qu'elle avait pris" précédemment, lors d'une interview à la chaîne publique allemande ARD, lundi 26 janvier.

"Il n'y a pas de nécessité urgente à agir" sur la dette grecque, a estimé Jean-Claude Juncker lors d'une interview à la chaîne publique allemande ARD, lundi 26 janvier. Pour lui, cette question

"ne figure pas sur l'écran radar de la Commission. Je ne crois pas qu'il y aura une majorité dans l'Eurogroupe, surtout dans la zone euro, pour une réduction de la dette".

"Nous devons poursuivre" le travail avec Athènes "dans l'intérêt de tous"

"La Grèce a un nouveau gouvernement" et "va devoir s'orienter vers les engagements qu'elle avait pris" précédemment, "et nous devons poursuivre" le travail avec Athènes "dans l'intérêt de tous", a ajouté le président de la Commission européenne. Il a indiqué s'être entretenu lundi 26 janvier avec Alexis Tsipras, pour le féliciter.

Dans son entretien à l'ARD, le président de la Commission européenne a rappelé que la Grèce "a pris des engagements pour un certain nombre de réformes". Elle a fait "des progrès considérables ces dernières années. Il ne faut pas maintenant revenir en arrière, mais travailler sur cette base afin de rendre possibles d'autres progrès -- aider la Grèce à avoir plus de croissance, plus d'emplois, plus d'investissements". "Nous allons travailler de façon constructive ensemble, et nous devons travailler de façon constructive, dans l'intérêt de la Grèce et dans l'intérêt de la zone Euro dans son ensemble", a-t-il conclu.